Et voilà le bulgroz venir lacher sa hargne et son petit fiel baveux, comme d’habitude
Tristement prévisible, mon pauvre bulgroz
Mais ne t’inquiète pas pour moi, mon gros, et surtout n’essaye pas de jouer les voyants, quand tes oeillères t’empèchent même de voir ton triste quotidien.
Ce n’est pas d’un pays où rien ne bouge dont j’ai besoin, c’est d’un pays où tout ne se dégrade pas à la vitesse grand V, comme celui de ton petit Kondukator, et de ta soumission servile.
Depuis plus de 25 ans, je vis à mon compte, sans rien attendre de l’état ; alors, tu penses bien que ton petit autocrate, tu peux te le carrer, sans que ça ne me procure la moindre gène.
Comme tout bon imbécile, tu vois les autres et le monde à ton image ; je comprends que tu en retires tant d’amertume : mais le monde, mon brave, c’est bien autre chose que ton petit horizon de minable étriqué..
Les pays ne manquent pas où je pourrai réaliser mes projets ; que je ne pourrai JAMAIS faire dans ce pays que toi et tes semblables ont livré aux puissances de destruction.
Rien que le fait d’être loin d’individus comme toi sera déjà une énorme libération : la bétise crasse, le renoncement à sa propre dignité n’ont jamais constitué un environnement favorable à l’épanouissement : tu en es la preuve vivante.
Donc, ma biche, t’inquiète : je ne t’enverrai pas de cartes postale ; peut-être mes condoléances, à devoir assumer, des années encore, tant de veulerie et d’indignité.