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Commentaire de barbouse

sur Y a-t-il quelque chose après la mort ?


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barbouse, KECK Mickaël barbouse 11 juillet 2008 20:43

rebonjour,

l’amour dans tout ça dites vous ? honnètement, lorsqu’on passe par une nde, l’amour des proches, des siens, de sa famille, a partir d’un certain stade, ça n’existe plus, la conscience de savoir qu’ils existent et que la mort vous en arrache rend ce sentiment si massivement douloureux qu’ils devient comme absent, peut etre par instinct de protection de soi, on s’en détache, et quelque part ça vous libère de la contrainte d’aimer, d’agir pour que vos parents soi fier de vous, pour plaire ou faire de l’effet a l’autre, etc...

tout ça s’en va aussi lorsqu’on se rend compte en mourant du peu de choses qu’on a vraiment fait et décider par soi même comparé a tout ce qu’on a fait vis à vis des autres, ces heures, ces jours, ces minutes, que personne ne vous rembourse alors que voulez tant en avoir encore.

il m’a fallut des années pour ressentir une émotion proche aprés, tellement aimer voulais dire accépter de revivre un jour la douleur d’être séparer.

Paradoxalement encore des années aprés, ça vous libère des amours mensongers, des égos qui utilisent le mot amour, mais n’en donne que le sens de leur intéret possessif ou égoiste, ou l’excuse pour agir comme ils le veulent.

Mais mourir est une expérience qu’on vit seul, même trés entouré.

pour le résumé de mon texte, merci, il m’a fait me rendre compte de certaines de mes lacunes.
mais parce que je n’ai pas voulu dire ça, je vais essayer d’être plus clair :

lorsque vous avez souffert d’une nde a 21 ans, ce qui a été mon cas, vous avez failli crever, et que ne sachant pas ce qui vous est arrivé au moment où vous le vivez, ni comment ça s’appel, mais avez juste la peur d’etre fou, ou d’avoir une propension a le devenir, et de vous dire, je suis quand même pas le seul couillon a qui ça arrive...

vous cherchez, vous tomber forcément sur tel ou tel curieux ou exalté, en groupe ou isolé, persuadé de n’importe quoi, qui trouve ça "cool", alors que pour vous, c’est une douleur, un souvenir douloureux, qu’appelé ça nde, crise mystique, renaissance spirituelle, éveil de ou modification de champs de conscience... n’est jamais que mettre un mot dont la définition reste lié a un champs lexical, français j’ai plus confiance dans le mot science que dans le mot kundalini par exemple.

Mais quand des personnes vous parlents de la mort, de l’amour, de leur croyance, etc etc etc, alors que vous, c’est empiriquement une expérience traumatisante dans votre vie que vous essayez de caser pour ne pas qu’elle vous prive de l’avenir que vous aimeriez avoir, tout en sachant que vous ne pourrez plus jamais vivre comme si ça ne vous étais jamais arrivé, honnètement, les exaltés de l’idéologie de l’amour, vous n’avez qu’une envie, c’est de leur taper dessus. a défaut, de les rejetés massivement de votre vie.

mais vous etes pris au piège, d’un coté, vous etes ou fou ou a étudier, et il faut voir que c’est assez traumatisant pour quelq’un de solide mentalement, j’ai mis 9 ans a m’en remettre a peu prêt, alors quelqu’un de fragile n’en parlons pas, de l’autre, la cohorte des gens qui de curieux a envie d’y croire trouve ça génial, ce qui fait de vous s’ils savaient votre parcours, non pas le couillon souffrant a qui ça arrive mais le type super, c’est tentant dans un moment d’intense solitude entre soi et son problème de nde, mais vite mensonger, abrutissant, et surtout je vie en france ou la notion de preuve probante et efficace est une notion importante, moi je sais que je n’ai pas de preuves ni envie d’en donner.

quand au carpe diem, c’est un peu ça, mais disons que qui se rend compte d’une minute et de ce qu’elle change sur la suivante, de tout ce qu’on peut faire et décider en une minute de sa vie, se rend compte a quel point il peut utiliser sa liberté et l’utilise vraiment.

il est toujours un peu dommage de passé des heures a vouloir savoir ce qu’il y a aprés pour finalement se rendre compte que d’un coté, le temps qu’on y a passé on ne l’a pas utilisé a vivre le présent et qu’en plus, au moment de sa mort, entre l’idée qu’on s’en est fait avant, et ce qu’on constate sur place, on c’est forcément tromper.


amicalement, barbouse.



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