@ Barbouse
Bonjour. J’aimerais en effet recevoir un exemplaire de cet ouvrage par mail. La question que vous soulevez me touche au plus haut point et je trouve regrettable certaines réactions dès lors qu’est évoquée la violence féminine ou que sont posés les problèmes relatifs aux enfants dans les cas de divorces.
Je connais plusieurs hommes extrêmement malheureux, soumis à de véritables harpies qui les détruisent. Ils abdiquent pour être sûrs de voir grandir leur enfant, acceptent des humiliations publiques, consentent à ne plus fréquenter personne, pas même des membres de leur famille, vivent sous surveillance étroite et choisissent de s’éteindre plutôt que risquer de perdre l’enfant imposé à hauts cris, non librement choisi et pourtant adoré et choyé, toutes responsabilités prises et assumées sans tambour ni trompette.
Cette violence est réelle et elle peut, oui, s’accompagner de coups.
Je n’aimerais pas être un homme à qui une société rappelle la violence réelle et condamnable d’autres hommes tout en lui intimant de se taire sur celle qu’il subit parce que, en tant qu’homme et à ce titre, il n’est pas supposé souffrir. Comme si le simple fait d’être femme, et parce que dans le monde, c’est indéniable, être une femme c’est valoir moins qu’un homme et devoir se soumettre à des pratiques odieuses et/ou des codes injustes et méprisants, comme si ce simple fait devait dédouaner toutes les femmes et pour toujours des violences qu’elles savent aussi exercer.