@ auteur

Je pense que vous mélangez dans votre article deux problèmes.

Le premier est la disparition des services publics sous les coups des ultralibéraux au pouvoir. Personnellement je n’approuve pas ces attaques, non pas par principe, mais par expérience. Tous les pays qui ont expérimenté ce genre de changement ont vu leur niveau de vie, de protection sociale reculer alors que les coûts de services transférés au secteur privé ont explosés. je ne vois pas pourquoi il en irait autrement en France, voir déjà ce qui se passe avec le prix de l’energie, gaz par exemple...

Deuxième problème, la sécurité routière. Bien que je ne sois pas politiquement proche de J. Chirac, je pense que le battage médiatique autour de ce thème, et l’installation de radars qui ont signé la fin du "pas vu pas pris" ont contribué très sensiblement à la baisse du nombre des morts sur les route. A ce titre je m’en félicite. Certes il est désagrable de se faire contrôler en excès de vitesse, aussi j’avoue respecter scrupuleusement les limitations. Roulant autour de 40 000 km / an, je n’ai ainsi jamais perdu de point... Ceux de ma famille qui en ont perdu ont tous un comportement routier plus, voire beaucoup plus, rapide que moi, et se sont fait gauler par des radars fixes (pourtant bien signalés) ou par des radars mobiles.

J’ajoute que certains de ces radars sont souvent installés 1 à 2 km après un fixe pour attraper les petits futés qui jouent avec les limitations. La meilleure chose à faire, enfin à mon avis, est donc de bien respecter ces limitations.

Un dernier mot, je ne suis pas un fan des radars. Pour une raison simple qui est qu’un jour peut être je ne verrai pas une limite et crac ! Le radar est malheureument un dispositif qui fait payer au plus grand nombre les comportements dangereux et irrespectueux des lois qu’une minorité d’usagers avait avant leur installation. Je le regrette, rêvant d’un monde sans radar mais où les citoyens auraient enfin un comportement responsable - et adulte - sur les routes.