@ ARMAND
Bonjour,
cette affaire, de même, me laisse perplexe.
Je doute que la dame soit naïve au point de penser que, ainsi vêtue, elle ne courait pas le risque de se voir refuser sa naturalisation.
Durant cette procédure, elle aura du soumettre des éléments concrets aux fonctionnaires chargés de traiter sa demande mais se sera trouvée confrontée aussi à des jugements relevant du subjectif et de l’arbitraire du tout puissant fonctionnaire.
Je me souviens, il y a quelques années, de dames d’origine algérienne, ne ressemblant en rien au niveau vestimentaire avec la personne dont il est question ici et qui se refilaient le tuyau de venir avec un petit chien. La fonctionnaire préfectorale chargée de juger - de visu - de leur volonté d’intégration adorant les animaux, l’affaire était dans le sac !
Je me souviens aussi d’une dame africaine, chrétienne et parfaitement francophone (bien au delà du fameux niveau IV de compétence linguistique exigé) et qui s’était vêtue de sa plus belle tenue (confectionnée en tissus africains) comme pour une solennelle occasion et qui s’était vue "recalée" par le "chien de garde" de la francité.
La parure chatoyante de la (charmante) candidate n’ayant pas eu l’heur de lui plaire...
Je partage vos interrogations car je pense que la jeune femme marocaine qui fait débat ici n’a pas pu se présenter aux rendez-vous précédents vêtue de la même façon. Une provocation ? C’est bien possible..
Ce qui me dérange, ce n’est pas la décision prise par les instances compétentes mais les danses de joie que provoque ce qui semble constituer une "victoire des valeurs républicaines" !
La République aujourd’hui, et l’état qui en assure le fonctionnement et que l’on démantèle de toute part, me semblent moins menacés par ces femmes exotiques accoutrées curieusement que par la clique qui gravite autour de l’actuel président et qui sacrifie le bien commun à leurs intérêts privés..
Mais ceci est une autre histoire.
gAZi bORAt