Bonjour à tous,
D’abord je constate que mon article est incomplet, j’ai du faire une fausse manip en l’envoyant hier car il manque la fin je la rajoute donc.
"Qu’aurait on dit de cette réflexion, si des images avaient immortalisée cet instant ? Ce n’étais pas l’époque du règne omnipotent des médias et il fallut attendre la publication des mémoires de Georges Pompidou pour découvrir cette anecdote, près de 30 ans après les faits. Mais après tout, Nicolas Sarkozy ne se situe t-il pas dans la lignée du général ?
Oui, Nicolas Sarkozy est politiquement incorrect. Ce qui peut être considéré comme un paradoxe quand on exerce les fonctions que sont les siennes. Mais n’est il pas par la même occasion le représentant du comportement de nombres de nos concitoyens ? S’il n’était Président de la république, l’on pourrait dire de lui qu’il est un rebelle. Seulement voilà, il est Président de la république. Toute la question est de savoir si l’on peut rester rebelle quand on exerce le pouvoir ?
Exercer le pouvoir c’est aussi, comme on dit en management être référent. Et un référent se doit d’être exemplaire, car il incarne le reflet que ses collaborateurs adopteront dans leur management. L’enfant imite les comportements de ses parents, l’adolescent se rebelle (Tiens, tiens !) et l’adulte imite les comportements des autres adultes. Donc, quand le Président se livre à des échappées émotionnelles volontaires ou inconscientes, il ne se rend pas compte que par ce type de comportements, il porte atteinte à la notion même de civisme et d’exemplarité qu’il prône dans certains de ces discours. Qu’il s’adresse à un visiteur du salon de l’agriculture, à un marin pécheur ou aux forces armées, quand il parle face à des caméras, ce n’est pas seulement Nicolas Sarkozy qui s’exprime, c’est aussi la fonction. C’est le Président de la République qui s’exprime. Et s’exprimant ainsi, il légitime ce comportement comme pouvant être une ligne de conduite adaptable par tous. Sauf à s’inscrire dans le "Faites ce que dis, pas ce que je fais !" Ce qui apparemment, semblerait aller à l’encontre de qu’il exprime en d’autres circonstances.
Si l’émotion dans ses expressions positives nous aide à nous construire et à développer notre conscience de manière agréable, l’émotion dans ses expressions négatives (colère, insultes, emportements, victimisation) ne sont pas de nature à construire cette part de bonheur que recherche tout individu et qui peut lui permettre de passer de la survie à la vie.
Donc tout comme le père de famille, le professeur, l’éducateur ou celui qui est dépositaire d’une autorité, notre président ne doit pas oublier que chacune de ses paroles, chacun de ses comportements publics sont de nature à être jugés et que ceux ci peuvent soit servir son projet, soit le desservir. En l’occurrence servir ou desservir la nation. La relation qu’il construit avec ses concitoyens se développe au travers de tous les actes qu’il pose, de tous les comportements qu’il adopte, de toutes les paroles qu’il prononçe. Nous construisons tous nos relations de demain avec nos comportements d’aujourd’hui. Consciemment ou inconsciemment."
J’espère que vous me pardonnerez ce codiçille
Jean-Louis RENAULT
21/07 20:44 - Jean-Louis RENAULT
A Christoff_M Personne n’est dénué d’émotion, les hommes politiques (...)
21/07 20:08 - Christoff_M
Parer d’intelligence en politique oul’intérèt prime !! voir des émotions chez (...)
20/07 17:59 - Dolores
19/07 09:15 - Jean-Louis RENAULT
J’avais omis le crédit photo, voilà qui est fait : http://mes24h.com/images/sarko-grimace.j
19/07 08:48 - rocla (haddock)
19/07 08:47 - rocla (haddock)
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