@ Jean Lasson
Vous avez raison de ne pas être d’accord avec vous ne m’autorise pas à être agressif. Cependant vous donnez ici une nouvelle preuve de l’aberration de la théorie de la thermite :
Enfin, vous êtes sur la bonne piste : pour qu’une température de 1500 °C se maintienne si longtemps sous terre, il faut probablement qu’une réaction exothermique continue. Or, presque toutes les réactions de ce type ont besoin d’un apport important d’oxygène, apport qui devait faire défaut sous terre. D’où l’hypothèse de la thermite qui (a) atteint une température de 3000 °C et (b) peut continuer à réagir sans apport extérieur d’oxygène :
Fe2O3 + 2Al = 2Fe + Al2O3 + Heat
Comme vous voyez, le mélange oxyde de fer + aluminium fournit lui-même l’oxygène nécessaire à la réaction. Ainsi, la réaction peut continuer, même sous terre, même dans l’eau, à fournir de la chaleur.
Car votre théorie nécessite la présence continue de la thermite. or cette thermite a, par définition, été consommée lors de la destruction des bâtiments. Il n’y a donc plus de thermite. De plus vous indiquez qu’il aurait fallu faire un badigeon de thermite. On n’est plus dans la théorie développée de minaturisation et de pose facile. Car il faut casser le béton : sans bruit ? sans gravat ? et ce à 600 oui 800 points différents. En combien de temps et sans se faire repérer ? C’est une vaste rigolade. Plus vous donnez des arguments plus vous démontrez que c’est impossible.
Une autre solution de l’échauffement qui est tout à fait différente : il s’agit là de la combustion du fer dans la vapeur d’eau, produisant de l’oxyde de fer et H2. Ladite combustion étant fortement exothermique elle s’autoentretient sous l’effet de l’arrosage par les pompiers.
Donc il y a de l’acier chauffé (il faut environ 400°C pour que ça démarre), un espace confiné qui maintient la température, de l’eau qui se transforme en vapeur du fait de la température du milieu, et en plus un peu d’oxygène provenant des poches d’air dans les décombres. D’où le déclenchement de la réaction, la montée en température du fait de l’exothermicité et des faibles échanges (milieu confiné) et l’accélération de la réaction, permettant d’atteindre la température de l’acier en fusion.
Enfin je le répète cet acier en fusion ne prouve en rien la présence de thermite qui par évidence a disparu et ne peut entretenir la fusion pendant 3 semaines.