À propos de l’ouvrage "La langue dangereuse" d’Ulrich Lins, qui n’existe pas en français, voilà justement une opportunité de comparer la facilité de l’espéranto par rapport aux autres langues dans lesquelles cet ouvrage existe :
l’allemand,
le japonais,
l’italien,
le russe,
le lituanien.
Que l’on veuille bien comparer, sous contrôle rigoureux, dans quelle langue cet ouvrage pourra être lu en premier et avec profit par des personnes ne connaissant aucune de ces langues. Plus il y en aura, mieux ça vaudra !
L’espéranto n’a rien à redouter. Il sera vraisemblablement suivi par l’italien (pour des francophones).
Je puis ajouter que, après l’acquisition de la grammaire de l’espéranto, l’aide seulement de dictionnaire permettra de déchiffrer très vite le texte, ce qui est loin de suffire avec les autres langues tant que l’on n’a pas acquis une solide connaissance de la grammaire.
Autre expérience possible : non seulement lire avec profit, mais traduire dans la langue maternelle.
Autre expérience possible : soumettre aussi des locuteurs des langues les plus diverses possibles à cette expérience, par ex. le chinois, le japonais, le coréen, le persan, le turc et diverses autres langues d’Asie et d’Afrique.
Chiche ?
Que ceux qui contestent la facilité de l’espéranto par rapport aux autres langues veuillent bien couvrir tous les frais de l’expérience et le champagne à gogo pour celui qui l’a proposée, histoire de stimuler son humour
Pour nous, tout est clair.
Tristan Bernard : une expérience de traduction