Je ne vois nulle part dans l’article que vous citez de coup contre l’espéranto.
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En 1915, alors âgé de 26 ans, Edmond Privat plaidait pour l’indépendance de la Pologne, entre autres dans le quotidien parisien "Le Temps". L’ambassadeur de Russie, M. Isvolski, fit pression pour que ses articles soient censurés.
Edmond Privat fut convoqué au Quai d’Orsay où le chef de cabinet lui dit : "Nous avons reçu de Saint Petersbourg un rapport vous concernant. Notre ambassadeur nous a prévenus que vous plaidez pour la reconstruction de la république de Pologne. Eh bien, c’est irréalisable. C’est une utopie [voir sur une autre page l’avis de Privat sur les "utopies"] et vous devriez laisser ce rêve et vous occuper de choses plus intéressantes. Notre ambassadeur a fait les louanges de votre personne, mais pas de vos opinions. Vous ferez une belle carrière, mais soyez plus réaliste et laissez les Polonais de côté. L’ambassadeur du tsar est prêt à s’intéresser à vous avec bienveillance, et nous aussi, si vous choisissez une voie plus profitable. Pensez un peu à votre propre succès, non point au rêve d’une Pologne à ressusciter."
C’est plutôt un coup contre l’indépendance de la Pologne, non ?
Cet homme avait (au moins) deux passions, l’espéranto et l’indépendance de la Pologne. Ici les autorités lui reprochaient cette dernière, pas son action pour l’espéranto (à moins qu’il y ait d’autres informations qui n’apparaissent pas dans l’article)