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Commentaire de Nicolas

sur Médecine sans frontières


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Nicolas Nicolas 25 juillet 2008 09:35

Nous ne haïssons pas l’Esperanto. Nous n’avons rien contre, pas le plus petit chouïa de haine, rien ! On s’en fout !

==> c’est noté : Un sujet dont vous vous foutez éperdument, défendu par des gens selon vous de mauvaise foi, sectaires, des hurleurs qui seraient dégénérés.

alors que nous on est plutôt du genre à retrousser les manches et lancer le deuxième round.

==> C’est là que je n’ai jamais réussi à comprendre : Comment trouvez-vous toute cette énergie, tout ce temps, pour répondre alors que le sujet ne vous préoccupe pas et qu’il est porté par des gens que vous méprisez. Je veux dire, il y a un bien un moteur, quelquechose qui vous motive ? qu’est que c’est ? une croisade contre l’ineptie ? je ne peux pas le croire, car vous vous attaqueriez à autre chose qu’à un sujet si mineur selon vous.

Il y a bien quelque chose qui vous chatouille, qui vous dérange, et c’est en ce sens que l’espéranto est assez fort, et que vous vous sentez obligés d’entreprendre un "deuxième" round, selon vos termes.

J’aime bien les images aussi :

-j’ai goûté à la blanquette, c’est bon, c’est un plat à faire : succès garanti !

- mais non la blanquette plus personne n’en mange, ça n’a aucun goût...

- Si, si, je t’assure, j’en ai mangé avec des amis, ma mère en fait souvent, c’est super.

- tu deviens paranoïaque et sectaire, vous vous regroupez entre vous, refusant de voir la réalité, le vrai plat, c’est le hamburger.

- oh tu sais, moi les fast food...

- regarde comme tu es : voilà qu’à présent remonte ton anti-américanisme primaire, d’ailleurs voici une étude sur la blanquette www.blog.poisonblanquette.fr : ce ne peut pas être un bon plat, la sauce n’est pas stable, donc pas bonne.

- écoute, je t’assure du contraire, le type n’est pas un cuisinier, il se trompe, si on fait attention, la crème fraîche ne tourne pas et l’oeuf lie la sauce.

- non c’est impossible, personne n’en mange, tu es de mauvaise foi....

- tu as déjà essayé, qu’as tu à perdre ?

- je n’essaierai pas, personne en mange, ce serait un bon plat peut être, mais ça a échoué, c’est mort, tu manipules les gens.

 et la querelle, à coups de liens, d’insultes parfois, dérape, sans que personne ne se comprenne...

Comment présentez l’espéranto sans secouer trop les gens qui le connaissent pas ? c’est une question pour les espérantistes. Difficile de partager les expériences auxquelles il faut être un peu "initié".

En tout cas, je me souviens d’avoir été malade en Espagne, de manière un peu sérieuse, et c’était un vrai bazar : conversation à quatre par téléphones interposés, mélange d’espagnol, d’anglais et de français. Pourtant l’espagnol, je le parle bien, mais dès que l’on rentre dans un domaine spécialisé, avec un vocabulaire à part et qu’il s’agit de décrire ses sensations, en étant soi-même pas au mieux de sa forme, c’est pas triste...

Nicolas.


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