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Commentaire de Philou017

sur Une association proche de la scientologie attaque la psychiatrie


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Philou017 Philou017 26 juillet 2008 16:04

Je regrette que cette association pose de tres bonnes questions en étant associée à une secte. C’est une tactique : poser des bonnes questions, s’intéresser à de vrais problemes pour faire adhérer les gens à une idéologie à laquelle ils n’ont pas envie de s’intéresser. Un principe de marketing mis en avant par bien des sectes et pas qu’elles d’ailleurs. Un principe de manipulation, en fait.

Sur les questions posées :

L’electrochoc :
C’est une vraie saloperie. Je connais une personne qui a fréquenté une clinique ou on la pratique, et les résultats sont calamiteux. Les personnes qui étaient là avaient subi dix, quinze, vingt électrochocs et avaient toujours les mêmes problemes. C’est une pratique barbare qui comporte de nombreux risques.
Elle a été remise dans le circuit parce qu’elle est remboursée par la sécurité sociale et que la psychiatrie a pris des options de plus en plus techniciennes où on privilégie les médicaments et les traitements comme l’électrochoc. Pourtant les résultats sont calamiteux et les effets secondaires souvent désastreux.

Extrait d’un site Québéquois :

Les électrochocs détruisent la vie des patients

Les psychiatres justifient l’utilisation des électrochocs en disant qu’ils permettent d’éviter les suicides. Les statistiques et les faits disent pourtant le contraire. Par exemple, entre 1975 et 1980, les électrochocs ont diminué de 46% aux États-Unis. Si les psychiatres avaient dit vrai, on aurait alors dû constater une hausse du nombre de suicides mais le contraire fut observé. Le nombre de suicides diminua également. De plus, alors qu’il est connu que davantage d’hommes que de femmes se suicident, les psychiatres administrent deux fois plus d’électrochocs aux femmes qu’aux hommes.

Les psychiatres constituent également la profession où l’on retrouve un des plus hauts taux de suicide, de 3 à 5 fois supérieur au taux de suicide moyen de la population en général. Pourtant, malgré des recherches exhaustives, il n’a jamais été découvert un seul psychiatre ayant accepté de recevoir des électrochocs.

Au mois d’avril 2007, une étude américaine détaillée de 347 patients à qui on avait fait subir diverses formes d’électrochocs a été rendue publique et a, une nouvelle fois, montré que les électrochocs créent des dommages et des dysfonctions permanentes au cerveau. Ils détruisent la mémoire et les fonctions cognitives des patients.

Selon le Dr. Peter Breggin, un psychiatre farouchement opposé aux traitements barbares encore utilisées en psychiatrie, "L’électrochoc est au mieux un très mauvais échange - des dommages et des dysfonctions mentales potentiellement irréversibles contre de la docilité et des émotions temporairement engourdies ou de l’euphorie qui résultent du dommage [causé au cerveau]."

L’électrochoc : un traitement inhumain et sadique

Lorsqu’on comprend ce qu’est un électrochoc et ce qu’il cause il devient très facile de comprendre pourquoi les psychiatres qui en prescrivent à d’autres refusent totalement d’en recevoir eux-mêmes.

1. On injecte au patient un anesthésique pour éviter la douleur et un myorelaxant pour empêcher les contractions musculaires et éviter les fractures de la colonne.

2. Des électrodes sont placées sur les tempes bilatéralement (d’un côté du cerveau à l’autre) ou unilatéralement (d’avant en arrière de la tête sur un seul côté du cerveau).

3. Un baillon en caoutchouc est mis dans la bouche du patient pour éviter que les dents se cassent ou qu’il se morde la langue.

4. Un courant électrique de 180 à 480 volts est envoyé directement à travers le cerveau.

5. Pour répondre à la demande en oxygène du cerveau, le flux sanguin peut augmenter jusqu’à 400%. La pression sanguine peut augmenter de 200%. Dans des conditions normales, une barrière sang-cerveau préserve les tissus du cerveau des toxines dangereuses et des substances étrangères. Lors d’électrochocs, les substances nocives "coulent" des vaisseaux sanguins vers les tissus du cerveau, provoquant des congestions. Des cellules nerveuses meurent. L’activité cellulaire est modifiée. La physiologie du cerveau est altérée.

6. Il en résulte des pertes de mémoire, de la confusion, une perte de l’orientation dans le temps et l’espace et même la mort.

7. La plupart des patients reçoivent un total de 6 à 12 électrochocs, à raison d’un par jour, trois fois par semaine.

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme a été établi en 1969 afin d’enquêter et dévoiler les violations psychiatriques des droits humains. Si vous avez subi des dommages à cause de "traitements" psychiatriques, veuillez appeler la Commission des Citoyens pour les droits de l’Homme au (418) 529-2267. Pour en savoir plus sur le traitement barbare que constitue l’électrochoc, lisez la publication officielle de la CCDH sur le sujet : http://www.droitshumains.ca/brutalite.htm

tiré de : www.cpmdq.com/drveniez/conditions_sante.html

Est-ce qu’on peut vraiment imaginer que l’on guérit des patients atteint de troubles psychologiques en leur envoyant des décharges électriques dans le cerveau ?
Ecoeurant.

 



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