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Commentaire de Philou017

sur Une association proche de la scientologie attaque la psychiatrie


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Philou017 Philou017 26 juillet 2008 21:03

"que considerez vous comme des etudes indépendantes ?
Ce n’est pas le cas pour les psycho therapies qui ells ne font l’objet d’aucune evaluation concluante
j’ai bien ecrit "bien utilisé" :
ne vouloir retenir que les effets secondaires et les ’gens rendu plus malades’ par ces medicaments’ ne me semble pas tres raisonnable.""
Etudes indépendantes ? Des etudes faites par des gens qualifiés totalement indépendants et étant capable d’une grande objectivité. Une denrée rare dans le monde médical.
Si les études sur les effets des psychothérapies ne sont pas nombreuses, cela tient sans doute à la non-rentabilité de telles études pour l’industries.
Néanmoins, des psychothérapeutes ont fait des évaluations sur leurs pratiques, en général bien plus honnêtes que les études médicales.
Les effets secondaires,certains catastrophiques, ne sont certainement pas négligeables par rapport au profit en réalité souvent tres surévalué.

Une analyse de la puissance des lobbies :

« L’art de faire passer la pilule » : Un dossier bien fait sur l’influence de l’industrie pharmaceutique, son marketing, ses méthodes... Un dossier de 8 pages paru en avril dans Le journal du SIDA, édité par ARCAT : L’art de faire passer la pilule.

Il y est question du façonnage de maladies, de la visite médicale et autres méthodes de publicité auprès des médecins, de la bataille européenne autour de la publicité directe aux patients, des rapports de l’IGAS, des études de l’UFC Que choisir, des programmes d’accompagnement/ d’observance, des conflits d’intérêts, des cobayes humains dans les pays pauvres... Ainsi que de l’alliance objective entre autorités sanitaires et firmes quant aux effets secondaires et à l’information donnée au public, autrement dit, dans les dimensions essentielles... Agences du médicament et autres "autorités" font système avec les firmes : un "système où la balance des pouvoirs penche en faveur des laboratoires pharmaceutiques au détriment de la santé publique."

La désinformation organisée commence lors de la conception et du financement des essais cliniques, qui devraient évaluer aussi les risques. "[C]ette évaluation, essentielle pour le bien commun, est soumise à un fort conflit d’intérêt. Comment peut-on évaluer objectivement un produit de santé si l’on est en même temps chargé de le vendre et qu’on en espère des bénéfices ? (...) Or, face au contexte défavorable actuel, la pression des laboratoires pharmaceutiques se fait de plus en plus forte pour étendre leur emprise sur le système de surveillance. Ils ont d’abord tenté, au niveau européen, de réduire le temps imparti aux agences pour évaluer une demande d’AMM [autorisation de mise sur le marché]. Cette demande est, pour l’instant, rejetée. Ils essayent désormais de faire basculer une partie de l’évaluation du bénéfice/risque après l’obtention de l’AMM. « C’est tout à fait logique, du point de vue des firmes, puisqu’avant AMM, le médicament ne rapporte rien et qu’il rapporte, en revanche, après AMM, analyse Bruno Toussaint. C’est un pari : celui que le médicament est bon. Mais dans ce système qui paye les pots cassés ? Les patients »."

C’est ce que nous disait Shahram Ahari, qui a vendu du Zyprexa° pour Eli Lilly : le cynisme de firmes qui espèrent vendre un maximum avant que tel médicament qu’elles savent problématique ne soit retiré du marché. Si jamais quelqu’un réussit à prouver le lien de causalité... Ce qui est loin d’être facile, surtout pour des victimes qui n’ont aucune voix au chapitre et aucune défense juridique. Et dans un pays qui manque complètement de cadre législatif et juridique qui rendrait possible la répression des dérapages des firmes pharmaceutiques et ceux des médecins inféodés. Dommage que le dossier n’en parle pas et n’explore pas les causes... Et qu’il atténue certaines affirmations critiques. On pourrait penser que donner systématiquement la parole aux représentants des firmes pour qu’ils répondent à ces critiques est un gage d’"objectivité". Mais il n’est pas sûr qu’on puisse justifier moralement une telle prétention à la neutralité... Parce que le combat ne se fait pas à armes égales et que le souci moral et éthique doit être justement d’essayer de compenser un peu ce déséquilibre. L’industrie pharmaceutique a des tas de journaux pour s’exprimer. Et il ne me semble pas qu’ils donnent la parole aux critiques...
pharmacritique.20minutes-blogs.fr/desinformation_medicale/

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Je m’excuse pour la longueur des posts, mais certaines argumentations nécéssitent de la place.


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