Evidemment :
- Vu que le temps de travail sur une base annuelle diminue d’année en année dans les pays en haut de tableau de l’ocde
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- Vu que ce sont les pays les plus riches avec un IDH élevé (citoyens heureux) qui travaillent le moins (pays du nord...) , la plupârt encore moins qu’en France (Pays, Bas, Allemagne, Sandinavie..)
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- Vu qu’en ce moment c’est le temps partiel, souvent subi, en nette augmentation qui consititue de plus en plus les nouveaux postes de travail
- Vu que le temps horaire partiel moyen diminue aussi
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- Vu que l’âge de départ en retraite moyen baisse continuellement (en 2007 encore 7 mois plus tôt/2006)
- Vu que les gains de productivité constants nécessitent de moins en moins de main d’oeuvre
- Vu qu’à moyen terme il va falloir remettre en cause, par la force des choses, les dogmes croissances infinis, production en hausse
Je ne vois pas comment on pourrait éviter de mettre sur la table le partage du travail, qui signifie pour nombre de catégories une baisse du temps de travail Le travailler plus est de ce fait totalement contre productif à long terme
Le problème c’est que la volonté, compréhensible, d’une entreprise est de maximiser son profit et donc de minimiser la taille de sa main d’oeuvre, et que de moins en moins elles ne se préocupent des aspects éthiques que devraient leur conférer leur statut social, le dialogue risque d’être un dialogue de sourds. Il faudrait donc une volonté étatique forte, au niveau européen au moins, pour imposer de nouvelles règles
Sinon,
- On créera deux catégorie de citoyens : ceux qui bossent durs et les inactifs (et qui seront en hausse permanente), environnement propice aux débordements sociaux (tient regardez en Chine...)
- Lorsqu’on devra réjuster nos circuits économiques du fait du manque de matière première, prendre des mesures drastiques pour limiter les changements climatiques (risque de baisse de 20% du pib) , on ne sera pas préparé et la baisse butale de la production, des échanges, de la croissance sera dramatique
Mais comme je l’ai entendu hier, il se trouve que notre époque se caractérise par la médiocrité sidérante, comme jamais, de la classe politique et des décideurs (industrie, média...) et que seule l’argent comptant et rapide fait foi, on est mal barré...