C’est marrant cette fascination morbide que nos amis ont pour la mort.

Quand ils ne sont pas en train de trucider quelqu’un eux-mêmes, ils nous parlent de types qui ont tué ou qui se sont fait tuer de façon violente.

Leur héros dégoulinent toujours de leur propre sang, ou bien du sang des autres.

il y a une dimension psychiatrique dans ces phénomènes, qui surpasse de très loin toute les justifications politiques ou idéologiques que l’on tente d’apporter a posteriori à cette frénésie meutrière qui giclent à la moindre occasion.

La quantité de sang qui coule ou qui a coulé au Moyen-Orient au cours de ces soixante dernières années illustre bien le phénomène.

Combien de guerres, de massacres, depuis soixante ans dans cette région ? Et pour quels résultats tangibles sur un quelconque terrain politique ? Quels changements ? Quelles résolutions de conflits ? Quelles solutions aux problèmes ?
 
Rien. Aucun résultat et aucun changement.

On finit par se demander si la folie meurtrière n’est pas le seul but à toute ces frénésies.

En Irak, des terroristes arabes sunnites viennent, comme tous les ans, de s’attaquer aux pélerinages chiites, ainsi qu’aux kurdes. Encore des morts pour rien. Les kurdes et les chiites représentent 80% de la population irakienne, un enfant de cinq ans pourrait voir que les arabes sunnites n’ont AUCUNE PERSPECTIVE de revenir un jour au pouvoir !

D’ailleurs les arabes sunnites n’ont jamais conquis le pouvoir en Irak, puisque ce sont les Anglais qui leur leur avaient laissé en partant ! Et ils n’ont pu s’y maintenir depuis si longtemps qu’en massacrant allègrément le reste de la population ! Demandez à Saddam Hussein comment il faisait !

Et bien ceci n’a pas d’importance, les attentats continuent quand même, ils sont finalement sans autre but que de tuer et de tuer encore.