La gauche et ses dirigeants millionnaires participent largement au démantelement des acquis sociaux au profit des financiers, des assureurs et des grands patrons, en priorité.
Bien des dirigeants socialistes se sont naturellement retrouvés soit à soutenir les réformes "nécessaires" (un aveu et un programme clair) de l’UMP, soit à entrer au gouvernement pour continuer à toucher leur obole dans le détournement des richesses socialisés au bénéfice des capitalistes de ce pays.
Les directions syndicales ont elles aussi largement participé au démantelement de la Sécurité sociale et de la protection sociale en générale. Les 600 millions d’euros versés aux directions syndicales ne sont que la partie visible d’une corruption totale et choisie.
En conséquence, les directions syndicales organisent des stratégies de luttes qui conduisent à des échecs, grèves partiels dans le temps et l’espace, grèves sans lendemains, négociations longues afin d’épuiser les travailleurs les plus combatifs.
La dernière gève des cheminots est une illustration de cette stratégie de la défaite. Ce que les partenaires sociaus appellent la strétégie gagnant-gagnant. Les permanent des syndicats sont gagnants ainsi que les patrons, ceux qui trinquent sont les travailleurs du rang.
Une fois que les dirigeants se soient trop ouvertement compromis, si bien que les salariés ne soient plus prés à suivre les directions syndicales, Sarkozy n’avaient plus qu’à leur envoyer le coup de pied de l’âne.
Il est bien infantile de charger un seul homme. Sarkozy a gagné mais face à qui ? Des dirigeants de gauche complètement corrompus, des appareils syndicaux dont les permanents vendent les intérêts des travailleurs en échange d’une situation à vie confortable.
Mais le personnel politique des capitalistes n’a pas encore gagné face aux classes ouvrières de ce pays. Mieux, il semblerait soulevé un fort mécontentement des classes moyennes.