En tant que frontalier, ayant vécu quelques années en Belgique, je connais la question belge par le "terrain". Et si le constat de Diederick est en partie vrai - les Wallons ne se sont pas défendus pendant des années face aux attaques répétées des flamands - ce n’est pas parce qu’ils sont "des gens sans projet".
C’est parce que leur culture, pour cela assez différente de la France, est profondément imprégnée des principes de la négociation et du compromis. Plutôt que de s’envoyer des anathèmes à la figure sur n’importe quel sujet, les Wallons préfèrent se mettre autour d’une table, discuter des problèmes de manière concrète, et trouver une solution commune.
Ce dont Diederick ne semble aucunement être capable.
En ce qui me concerne, mon opinion est faite. Je serai triste si la Belgique disparaissait, mais je serai très heureux que les Wallons nous rejoignent.
Mais pas à n’importe quelle condition. Il faudra que l’on trouve un mécnaisme institutionnel qui permette à la Wallonie de préserver, sa culture et sa spécificité. S’il faut avoir une union entre la Wallonie et la France pour que nous leur imposions un cadre rigide, ce n’est pas la peine.
Nous aurions d’ailleurs beaucoup à apprendre de leur culture du compromis.
http://vincentperriertrudov.wordpress.com