@ Florentin Piffard
Siné n’est pas mon ami.
Je ne goûte pas spécialement l’humour de ce vieux misanthrope qui exprime par ailleurs son "envie de botter le cul aux femmes voilées dans la rue". Il se fait botter le cul par son employeur, qu’il aille aux Prud’hommes ! Ceci, malgré son engagement passé contre le colonialisme et son engagement actuel pour la cause palestinienne.
Je dirais la même chose du premier âne qui exprimerait son envie de botter le cul aux bonnes soeurs.
Ce qui m’a déplu en cette affaire de photographie qui va commencer à dater, c’est l’utilisation d’une image de violence pour un texte qui se voulait, soit drôle, soit ironique et qui répète le geste des bourreaux en leur mise en scène d’avant execution. La victime de cette monstruosité a droit au repos.
De la même façon, je m’étais emporté lorsque la "guerilla anti-Morice" s’était plue à s’affubler de pictos à base de trognes d’imams, ces procédés me rappelant les caricatures de rabbins de la presse haineuse qui sévissait en France avant-guerre. Et, si demain l’Asiatique remplace leMusulman dans le rôle de "l’Autre" haïssable, ma position restera inchangée...
Et les mots, me direz-vous ?
Reconnaissez que les commentaires à la limite de l’incitation à la haine sont le quotidien de ce site. Répondre aux plus extrèmes m’apparait comme un devoir personnel, quand le temps me le permet mais le nombre est bien trop souvent dissuasif.. mais l’utilisation de l’image est le début de la déshumanisation, première étape vers la banalisation de la violence...
gAZi bORAt