@ Bruxman
C’est l’absence de logements tout court qui fait monter les prix, pas le manque de social.
Faux.
Des logements sans locataire, il y en a suffisamment pour loger tous ceux qui sont mal logés ou pas logés du tout.
Le marché de l’immobilier atteint des prix pharamineux, parce qu’il est presque entièrement abandonné au privé, qui pratique les prix qu’il veut.
Plus il y aura de logements sociaux (et c’est ceux là qui font cruellement défaut, puisque le quota de 20% est loin d’être respecté, alors que le salaire MOYEN, en France, est de 1.500€, concernant plus de la moitié de la population, et que 13% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, soit moins de 880€ par mois), et plus les logements privés seront obligés de s’aligner sur un seuil plus bas : c’est mathématique, et c’est exactement ce qui ressort de la loi de l’offre et de la demande.
Plus d’offre, et les loyers baisseront automatiquement.
Il ne suffit donc pas d’exclure des logements sociaux toute une population : ce qu’il faut, et impérativement, c’est construire PLUS de logements sociaux ; et pour loger ceux qui ne peuvent se loger ailleurs, et pour faire baisser globalement le prix des loyers, ou permettre l’accession à la propriété, pour tout le monde.
C’est dans la logique même du "marché" que vous défendez totalement par ailleurs : plus il y a concurrence, plus ça profite aux consommateurs : et la concurrence, elle doit être, ici, assurée par l’état, les communes.
En accord avec la loi SRU, il devrait, d’ailleurs, être rendu OBLIGATOIRE aux communes ; et d’une de réserver, systématiquement, 20% de constructions nouvelles aux logements sociaux ; et de deux ; d’avoir un droit de préemption de 20% du terrain constructible (selon les POS) pour ce type de logements.
Voilà ce que serait une véritable politique du logement ; qui ne sera JAMAIS mise en place par les représentants de la droite, qui est là, avant tout, pour défendre les intérêts de ceux qui sont déjà possesseurs, comme toutes les mesures prises jusqu’à présent le prouvent.