Faut-il pleurer,faut-il en rire ?
L’ emploi du terme de "luttes des classes" Implique, dans son contexte, que la dite lutte aura, si l’on en croit celui qui passe pour son inventeur, aura une fin, laquelle fin sera la victoire du prolétariat.
Pour son véritable inventeur, cette fin était déjà arrivée, quoique autrement.
Avis personnel, dans la mesure oû ce serait une vraie lutte, elle n’aura, paradoxalement peut-être aucune fin. Cela ressemble, toujours avis personnel, plutôt à une loi de la nature.Tant qu’il y aura des hommes, il y aura des luttes.("Là où y a de l’homme y a de l’hommerie" comme disaient nos grand’mères).
A propos de La Fontaine, ce n’est pas parceque lest derniers de ses fables s’appellent des morales qu’on doit les prendre au sens normatif de la moraline sentimentale et collectiviste moderne.Elles ne sont pas des morales en ce sens là, en réalité, exercices littéraires plus que des prêches idéologique ni des "leçons" de moralité, elles sont des conclusions sur la vie et la nature ; elles disent seulement : dans la vie les choses se passent plus souvent de telle façon que de telle autre, elles se passent plus généralement comme ça qu’autrement, simplement, que chacun soit sur ses gardes.
Pour ce qui est de celle de "La cigale et la fourmi", La Fontaine, qui est plutôt un cynique, et non un moraliste, veut dire à ses lecteurs : comptez d’abord sur vous-mêmes et non sur les autres, pour vous, soyez fourmi et non cigale. Ce n’est pas un traité de morale, c’est une constation, d’ailleurs pessimiste.
"Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute !"