Il n’est pas question de révolution, mais de régulation ; pas besoin de faire couler du sang pour ça : il suffit que la politique reprenne le dessus sur l’économie, et que des lois viennent contrôler les flux financiers.
Maintenant, dire que ceux qui pronent l’ascension par le travail sont prêts à travailler et les autres non, vous sortez ça d’où ?
TOUT LE MONDE travaille : et bien obligé, si on ne veut pas crever de faim ; sauf, justement, ceux qui ne cessent de réclamer des efforts de la part des autres, de vanter la méritocratie, de faire miroiter la réhabilitation du travail, et qui sont, généralement, des gens aisés, profitant d’un système où ce n’est pas le travail qui permêt de s’en sortir, mais l’argent.
Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.
Oui, plus que jamais, cette régulation est plus qu’urgente, si on veut éviter, effectivement, que ça ne dégénère, et que la misère, les famines, les exodes massifs ne provoquent les inévitables conflits civils dont personne ne sera alors à l’abri.