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Commentaire de sisyphe

sur Qui est raciste ?


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sisyphe sisyphe 2 août 2008 18:18

La gradation du teint en fonction de la latitude a été observée depuis longtemps. En 1997, Relethford a montré que l’indice de réflexion de la peau, moindre à l’équateur, croissait en fonction de la latitude. Concrètement, cela signifie que plus on se déplace vers les pôles (moins la peau reçoit d’UV en moyenne dans l’année), plus la couleur de peau des autochtones s’éclaircit. Ce phénomène semble confirmé par une recherche de 2000 [2] L’hypothèse la plus généralement retenue pour expliquer ce fait est qu’une peau trop sombre sous de hautes latitudes augmente le risque de souffrir de rachitisme par manque de vitamine D, celle-ci étant synthétisée seulement si une quantité suffisante d’UV pénètre jusqu’au derme. De fait, avant l’apparition des suppléments vitaminés, le rachitisme était particulièrement fréquent en hiver dans les zones tempérées, même chez les Européens à peau claire. Les Inuits (Esquimaus) au teint cuivré tirent leur vitamine D d’une alimentation particulière, riche en graisse d’animaux marins. Le phénomène inverse, le fonçage de la peau au fur et à mesure de l’augmentation des UV, est en général expliqué par les risques de brûlure et de cancers cutanés encourus par les peaux claires. Néanmoins, d’autres hypothèses ont été proposées, comme la fréquence accrue des fausses couches chez les hominidés nus à peau pâle, les UV détruisant les réserves en vitamine C.

La couleur de la peau est donc un caractère adapté à un facteur de l’environnement, la lumière du soleil. Les variations sont, selon toute vraisemblance, dûes à la sélection naturelle.

Ensuite, il y a donc, adaptation génétique à l’environnement, et les gènes de la couleur se répartissent comme les autres caractères pour les individus : gènes du père + gènes de la mère
Par ailleurs, donc : 

Dès 1964, une recherche effectuée en Grande-Bretagne sur la couleur de la peau dans des familles mixtes afro-européennes avait mis en évidence une nette influence de l’hérédité, et la mise en jeu de plus d’un gène. Dans la population étudiée, le teint des enfants semble résulter de l’addition des teints des parents (ex : blanc + noir = brun clair). En fait, sauf dans le cas de mutations pathologiques, les gènes déterminant la couleur de la peau sont encore mal connus. Ils pourraient être nombreux  : sur la centaine de gènes contrôlant la couleur du poil chez les rongeurs domestiques, quinze ou vingt ont un homologue chez les humains.

J’ai donné plein d’autres liens, tous concordants ; maintenant, si vous voulez vraiment persister dans vos dénégations, ça vous regarde ; pour ma part, j’en ai fini, merci.
 smiley


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