@Michèle
"Cet article est plutôt destiné à un public spécialisé. Le titre promet et fait espérer des réponses aux deux termes opposés du titre."
Précisément, il n’y a pas de réponse immédiate. C’est bien l’enjeu réel. Le formatage de la pensée nous conduit à espérer des réponses aux probèmes qui se posent et quand ils se posent. C’est mécanique et c’est si "évident" que chacun y va de sa proposition selon ses préjugés, son milieu, sa vision philosophique, religieuse, morale...
La mondialisation, les connaissances que nous avons des autres peuples nous contraignent à envisager des moyens de communiquer avec tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, subissent la pression du phénomène mondialisant. Nous ne pouvons prétendre avoir les clefs du problème.
"Or, on a un long exposé très abstrait qui conclut sur des travaux que l’auteur connait mais pas son lecteur."
Oui, j’espère les connaître, ce sont les miens.
"Il n’y a donc pas de réponse évidemment excepté qu’en antrhopologie, spécialité de l’auteur, il n’y a pas de jugement de valeur à attendre. Pourtant c’est ce que l’on aurait pu attendre de l’auteur qui a choisi délibérément ces termes "ordre" et "barbarie" qui ne sont pas du domaine de l’anthropologie ."
Ha ! À quoi renvoient alors les termes cosmos, cosmologie, cosmogonies... Il s’agit d’un ordre ! Ordre du monde, ordre de ’univers mais aussi de la société.
Barbarie : ce terme est intégré à la plupart des réflexions anthropologique sur l’imaginaire, les rumeurs, la thématique de l’étranger et de l’exclusion.
Est barbare, ce qui nous est étranger. J’aurai l’occasion d’y revenir dans un prochain article.
"Par conséquent bien qu’il ne nous livre pas de réponse claire, on croit comprendre entre les lignes que la leçon à tirer est que rien n’est simple et que le relativisme est de rigueur. "
Désolé que vous ayez compris cela. Je n’évoque nulle part le relativisme culturel. J’adhère totalement à votre rejet des pratiques que vous évoquez.
Cependant il faudra bien un jour se pencher sur cet axiome : notre culture est la meilleure de l’univers historique. Parfait, mais que fait-on des morts qu’elle coûte ? Que fait-on du verrouillage des ressources qui va bientôt déclencher des guerres protectionnistes, à seule fin de défendre des interêts de nations déjà riches ?
Sûrement, il est plus facile et confortable de vivre quand on est du bon côté de a mitrailleuse. Et je ne défends pas une thèse de repentance ou de culpabilisation d’"Homme Blanc", j’énonce un fait !
Vous exprimez votre rejet de coutumes "barbares" mais ne pourrions-nous pas nous poser la question de ce que coûte notre confort ?
Tous les morts ne se valent pas ! Si je comprends bien.
"Non, désolée, mais toutes les cultures ne se valent pas !"
Ne soyez pas désolée, en effet, il existe aussi des cultures où la notion de violence est banie, des cultures bien vivantes où la femme est maîtresse en son territoire... (Les Na de chine, par ex.) des cultures où le terme même de jalousie n’est pas encore conçu...
Se demander pourquoi on en parle peu.
Ce n’est pas adhérer au relativisme culturel que de dire qu’il faudra un jour, peut-être proche, consentir à poser nos préjugés, consentir à écouter d’autres peuples et se demander, ensemble, ce qu’il est possible de faire pour que certains idéaux humaniste puissent durer.
On pourrait se dire qu’un tel espoir est utopique mais les soubresauts de la planète soulèveront de telles peurs que la nécessité de ce dialogue se fera vite sentir.
Ou bien les bêtes blessées – les pays riches – livreront de sanglantes batailles pour sauvegarder leurs interêts, ou bien leurs peuples eux-mêmes s’y refuseront et il faudra bien inventer de nouvelles manières de concevoir le politique.
Ce ne sont pas nos idéologies contemporaines qui permettront de créer les outils de ces dialogues, des outils d’analyse des doléances des peupls du monde... A moins que l’on espère en l’apparition d’un homme/femme providentiel/le.
Dernière chose : vous évoquez des reportages vus à la télé ou lus de ci de là. Ne vous êtes-vous pas demandé s’il ne s’agissait pas aussi de la manifestation d’une rumeur qui court... la barbarie des autres. Vous en trouverez toujours.
Or, il existe dans le monde, y compris dans des pays aussi arriérés que l’Arabie Saoudite, des mouvements de contestation, de renouveau politique, à tous les niveaux mais aussi des comportements séditieux qui pourraient nous étonner par leur inventivité.
Sur un autre plan, celui de la productivité, j’ai cité l’article de Pierre bamony sur une coopérative de production mais il existe en Afrique, en Amérique du Sud, des initiatives extrêmement intéressantes et qui donnent une autre image des ces continents et qui pourraient nous inspirer.
Merci de votre commentaire.
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Merci pour votre réponse. "Vous êtes une adepte de la « la branlette intellectuelle de (...)
08/08 12:45 - Iren-Nao
@ l’auteur Dites donc, vous me faite bosser ! Merci pour votre reponse, et voici la (...)
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