Bonjour,
Oui, Dutreil arrête la politique, comme Juppé et les autres... le temps de se refaire une santé, de publier un bouquin "comment le monde vit mieux ailleurs avec moi" et de revenir parce qu’en réalité la politique à la française c’est trop bon.
Bien évidemment, ils sont partis de rien, d’une famillie lambda et ont monté tous les échelons : nous sommes donc tous des jaloux si nous ne sommes pas capables de monter des sociétés écrans pour défiscaliser nos placements juteux, placements financés évidemment par des salaires "normaux" acquis au MEDEF et autres postes d’une carrière normale.
Ils sont eux aussi passé par Science Po, comme beaucoup - trop - de ces gens "normaux" du PS ou de l’UMP qui ont tous "la république à coeur" et le porte monnaie à la main.
Soyons clairs : Dutreil et les autres jouent avant tout LEUR compte en banque dans leurs actes.
Ils se fichent bien de savoir si le clanpin lambda va voir sa situation évoluer tant que eux peuvent faire leur petites affaires entre eux.
La politique c’est sympa pour les carnets d’adresse mais usant : on peut y croiser la plèbe.
Après un bon revers - surtout sur une élection locale - mieux vaut prendre l’air et aller occuper un poste de "relationnel" dans une boîte sympa (type luxe, armement, pétrole) pour expliquer le back ground de l’Etat, pour mieux en tirer profit et surtout pour faire monter le scorer "Dollars".
Une fois le compte bien rempli et les copains bien arrosés - ce qu’ils vous rendent bien - on peut tenter le come back et se prévaloir de l’image du "sauveur de victimes parti de rien dont il faut suivre l’exemple".
Ca m’en rappelle d’autres qui allaient à Gandrange parler à des forçats sacrifiés sur l’autel de la "mondialisation" et qui, le premier jour de leur mandat, ont déballé le "bling bling".
Le problème ? Dès l’ECOLE ils verrouillent le système et se cooptent. Impossible de résister à leur réseau.
Impossible, sauf à tous les faire chuter d’un coup.
Qui le pourrait ?