Et hop un copié/collé sur le sujet ...
6 août 2008 (Nouvelle Solidarité) – La véritable cible des attentats ayant tués 16 policiers chinois dans la province du Xinjiang lundi, est la déstabilisation de la Chine et de l’Eurasie dans son ensemble. Au moment où les puissances financières de l’Empire britannique sont confrontées à la désintégration de leur système globalisé, elles font feu de tout bois pour empêcher une solution pacifique à cet effondrement qui prendrait la forme d’une alliance entre Etats-nations souverains autour des quatre grandes puissances : les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde. Les Jeux olympiques concentrent l’attention du monde entier sur le gouvernement chinois, et si certains groupuscules y voient une opportunité pour leur propre cause, d’autres veulent que Pékin soit décrédibilisé sur la scène internationale et poussé à la faute. Ce stratagème est clairement apparu dans les évènements du Tibet en mars dernier et leur propagation médiatique en Europe et en Amérique du Nord.
Début juillet, les autorités chinoises ont annoncé l’arrestation dans la province du Xinjiang, de 82 terroristes présumés, impliqués dans cinq groupes qui préparaient notamment des attaques sur les JO de Beijing. La région du Xinjiang, à l’extrême ouest de la Chine, se situe au point de rencontre du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan, de l’Afghanistan, du Pakistan et de l’Inde/Cachemire. Selon des sources indiennes, les deux terroristes ayant perpétrés l’attaque de Kachgar lundi, se seraient infiltrés sur le territoire chinois depuis le Tadjikistan, une de ces zones frontalières servant de base à la principale organisation terroriste ouïghour, le Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO), mais aussi à d’autres organisations opérant dans la région, comme le Mouvement islamique d’Ouzbekistan, l’Union du Jihad islamique et le Harkat-ul-Jihad-al-Islami pakistanais. Les effectifs de ces différents groupes, et notamment du mouvement ouïghour, ont été recruté et formé via le Hizb ut-Tahrir, un mouvement listé comme terroriste et interdit dans les pays musulmans et en Europe…à l’exception de la Grande Bretagne, qui l’héberge et lui donne pignon sur rue à Londres, Birmingham ou Liverpool et dans de nombreuses universités.
L’Asie centrale est la clé de l’unification géographique et économique de la masse continentale eurasiatique, et à ce titre elle est aussi la clé de sa destruction. C’est pour cela que le trafic de drogue, les séparatismes et le terrorisme sont entretenus, car ils constituent le bras armé de la politique impériale britannique. Face à cette menace permanente pouvant précipiter la Russie, la Chine et l’Inde dans une logique de conflits à grande échelle, les trois puissances eurasiatiques ont noué une alliance stratégique sans précédent lors du sommet de Iekaterinbourg en Russie, le 15 mai dernier, contre les plans de guerre britanniques pour l’Asie. Si la Chine est prête à tout sauf à se soumettre, à l’image de la Russie face aux provocations de l’OTAN, le seul recours est de réunir les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde pour démarrer un processus de discussion international en vue d’un Nouveau Bretton Woods, tel que le propose par l’économiste américain Lyndon LaRouche.