- La psychologie est un science, une foutue science, mais une science. Vous n’avez aucune défintion de la science qui permette de l’exclure de cette catégorie.
- La mollesse veut dire la complexité.
J’utiliserai le terme de "sciences exactes" pour définir ce que j’appelle la science (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_exactes)
Et oui je suis d’accord avec vous que ce que l’on appelle les "sciences molles" sont très complexes. Je n’ai jamais dit que la psycho n’était pas un sujet très complexe qui nécéssitait d’avoir fait des études.
Pour avoir fait de l’intelligence artificielle qui est au carrefour entre les sciences dures mais qui nécéssite aussi d’intégrer de la linguistique et de la psycho, je sais très bien que ces derniers domaines sont extrémement complexes et que l’on atteindra pas le fameux graal de l’IA sans une étude approfondie des phénoménes psychologiques et linguistique. Et cela en fait des sujets d’études passionants.
Tout ca pour dire que je ne dit pas cela pour rabaisser ces disciplines mais simplement elle me paraisse relever d’un mode de pensée très différent !
Et par ailleurs, je travaille dans une discipline (l’informatique) qui est à la fois une science par certains coté et qui n’en est pas une par beaucoup d’autres. Il y a une théorie scientifique très solide derriére beaucoup des outils que nous utilisons, mais il y a aussi beaucoup d’irationnel. Je n’ai pas l’impression de dénigrer ma discipline en avouant que certains cotés de sa pratique n’ont rien de scientifique. Je sais aussi que sa pratique serait beaucoup plus simple si l’on savait facilement prouver des programmes. Mais peut être aussi qu’au quotidien sa pratique serait beaucoup moins intéressante.
- Pour comprendre la théorie de l’évolution, la seule notion mathématique nécessaire, c’est une courbe de Gauss. Le reste est superflu.
Oui mais la courbe de Gauss est déja un concept mathématique relativement complexe ... lorsque une grande partie des bacheliers n’est pas foutu de faire une régle de trois.
Par ailleurs, j’ai rencontré beaucoup de cas ou j’avais l’impression qu’une notion pouvait se comprendre très simplement pour après me prendre une baffe en m’appercevant que tout le formalisme "imbittable" n’était pas la pour rien. Je ne pourrais pas commenter sur la théorie de l’évolution que j’estime ne pas assez connaitre en détail pour en parler. Mais j’avais cette facheuse tendence à vouloir élaguer les concepts scientifiques de leur théorie lorsque j’étais étudiant. Mes profs ont réussi à me faire comprendre que j’avais tord. Que je pouvais faire le premier pour approcher le domaine mais que je ne pouvais pas ignorer le formalisme. Avec le recul et après quelque pratique je dois avouer qu’ils avaient raison.
- Dire que ne pas savoir produire propre à moindre coût est un problème scientifique ne fait pas sens. C’est un problème politique. Si le choix est propre sinon rien, alors on produit rien. Mais ça ne s’est jamais vu, car produire, telle est la religion du temps.
Si l’homme avait produit que ce qui était propre depuis cromagnon, on serait resté à l’age de cromagnon. Au 16ème siécle, les villes étaient immondes car on ne savait pas traiter les déjections humaines et animales. On a depuis appris à faire des égouts, et à alimenter nos villes en eau potable. Au 20ème on s’est appercu qu’une fois ce problème réglé, la Seine avait une capacité d’accueil limité et ne pouvait accueillir indéfiniement toute notre merde. On a construit des stations de traitement des eaux usées et les poissons commencent à repeupler la Seine. On a aussi failli niquer la couche d’ozone avec nos aérosols mais l’on a changé le gaz qui pose problème.
Il y a d’autres défis écologiques qui nous attendent comme le recyclage, la diminution des rejets en gaz à effet de serre et l’énergie ! Les labos bossent déja pour trouver des solutions.
Ce que je veux dire c’est qu’il y a des problèmes écologiques, qu’il ne sert à rien de les nier, et que la solution n’est pas de renoncer à élever la condition humaine mais au contraire d’accroitre encore nos connaissances pour trouver des solutions.
- Produire sans pesticides est possible, plus rentable à tout point de vue, pour l’environnement, pour la santé et, in fine, pour la productivité. Renseignez-vous !
Si c’était plus rentable, ce serait déja fait. Notre système économique est ainsi fait. Ce qui est plus rentable supplante ce qui est moins rentable.
Actuellement il y a une vrai demande du consommateur pour les produits Bio. Les commercants n’auraient de cesse de vouloir la satisfaire si c’était possible. Croyez vous que Carrefour ne serait pas content d’annoncer : "notre rayon fruit et légumes est 100% bio" ? Sachant qu’ils pourraient ainsi se permettre de vendre plus cher et d’augmenter leurs marges ?
Et le producteur touche en plus des subventions pour passer son exploitation en Bio ! ! !
Le jour ou le Bio sera plus productif que le traditionnel, le traditionnel disparaitra et le bio deviendra la norme !