Je rajoute certains faits :
- La mort de 500 000 enfants irakiens n’est pas un génocide. Il n’y avait pas le but délibéré de tuer ces 500 000 enfants irakeins parce qu’ils étaient enfants et/ou irakiens. C’est bien pire, on s’en moquait et on n’avait même pas prévu qu’ils mourraient.
- Le génocide burundais est qualifié correctement de génocide.
- ENsuite, vous tentez d’amalgamer le conflit israelo-palestinien avec son cortège de malheurs et d’horreurs avec le crime de génocide. Là encore, le terme génocide est incorrect. Il s’agit de crimes de guerres... ou pire, les responsables des actions de ce conflit se contrefiche des repercussions sur les civils.
Au final, on se rend compte que les gens utilisent le terme génocide n’importe comment.
UN massacre de masse n’est pas nécessairement un génocide (comme par exemple les mises à sac des villes par les Mongols, tout le monde y passait).
Par contre :
- La Saint-Barthelemy fut un génocide.
- Le massacre des Tsignaes par les nazis fut un génocide.
- Le massacre des communistes irakiens par Saddam Hussein fut un génocide.
- Les meurtres à répétition contre les chrétiens assyro-chaldéens en Irak par les Islamistes sont à vocation génocidaire.
- L’anantissement de certains cultures animistes du sud-Soudan en est une autre.
- Le massacre des musulmans en Bosnie pendant la guerre en est une autre.
Quand il y a volonté d’anéantir un genre humain, il y a génocide.
Quand il y a juste cynisme ou pas de pitié (par exemple la cruauté), ce n’est pas un génocide.
De toute façon, tout meurtre ou toute guerre est un crime contre l’humanité. Le génocide en est un de ses enfants les plus monstrueux dans le sens où il y a volonté délibérée de faire disparaître du monde une des composantes de l’humanité pour toujours voire même d’effacer à jamais son souvenir.
Au final, certains pans de l’article sont des réflexions très justes (sur l’auto-amnistie que se donne les vainqueurs du moment surtout) mais le vocabulaire employé est incorrect ce qui le rend non-pertinent. Dommage car cela donne l’impression d’un pamphlet orienté et non d’une démarche objective. Le fait de mettre des sources et des citations (parfois de grands hommes) ne fait pas de facto un article excellent.