Michele : "Quand j’ai débuté dans la vie active, en 1970, on ne se posait pas toutes ces questions. Le travail, on allait le chercher où il était : le plus souvent, on quittait sa province pour entrer dans la fonction publique. Le bac en poche, on était content d’avoir décroché un emploi garanti à vie. Mais la désillusion était grande quand malgré son diplôme et son grade, la hiérarchie nous confiait des tâches telles que des photocopie à gogo ou la préparation du café. Pourtant, tout le monde trouvait cela normal et on acceptait en souriant jaune. En ce temps-là, il n’y avait pas de chômeurs, tout simplement parce que le chômage n’était pas indemnisé. Ceux qui n’avaient pas trouvé dans les bureaux, acceptaient des emplois manuels, ceux qui aujourd’hui justifient l’immigration : restuaration, hotellerie, ménage, travaux agricoles, bâtiments."
Ce que vous dites est un tissu de contre-vérités.
J’ai commencé à travailler à la fin des années 70. Si vous n’etiez pas content de votre boulot, vous pouviez le quitter pour un autre. Il est vrai que l’ambiance n’était pas terrible dans les entreprises, à cause d’une opposition patrons-ouvriers assez idéologique des deux cotés.
Aujourd’hui c’est encore pire. Il n’y a plus d’opposition : vous fermez votre gueule et terminé.
Le chomage était rémunéré en 70, comme aujourd’hui.
Les gens n’acceptaient pas n’importe quoi, s’ils avaient une formation. Le probleme était pour les gens sans formation, qui étaient plus coincés. Aujourd’hui, certaines personnes acceptent n’importe quoi, bien plus qu’à cette époque, à cause du chomage et de la peur du lendemain.
Votre discours est un discours idéologique, qui n’a rien à voir avec la réalité. Vous essayez d’évacuer les problemes avec des préjugés et à-priori faciles. Votre verbiage sur les gens gatés d’aujourd’hui est stupide.
Ouvrez les yeux. La vie est bien plus difficile aujourd’hui qu’à cette époque.