Je n’ai pas vu quelqu’un defendre Marina Petrella. Mais il y a un monde entre Klaus Barbie et cette femme :
Marina Petrella a été arrêtée par hasard. Elle se présentait dans un commissariat de police pour déposer une plainte. Une fiche est sortie. A partir de cette fiche, une procédure d’extradition s’est enclenchée. Elle s’est retrouvée le lendemain sous écrou extraditionnel. Marina Petrella est arrivée en 1993 dans le cadre de la politique d’asile de la France initiée par François Mitterrand. En vertu de laquelle les réfugiés italiens des années de plomb qui arriveraient, tourneraient la page, se signaleraient aux autorités, bénéficieraient d’un asile et ne seraient pas extradés. C’est ce qu’on a appelé la doctrine Mitterrand. Et c’est devenu la politique internationale de la France, au fil des gouvernements, de droite comme de gauche, qui se sont succédés. Jusqu’en août 2002, ces gens ont bénéficié toutes couleurs politiques confondues, d’un asile juridiquement consolidé, puisqu’ils ont obtenu des titres de séjour, en toute connaissance de cause et dans la transparence sur leur situation judiciaire italienne. Ils ont vécu ici au grand jour en se signalant aux autorités dès leur arrivée. C’est le cas de Marina Petrella qui est arrivée en 1993, et qui a vécu quinze ans ici, a fondé une famille, a eu un enfant français, une petite fille née en France, un enfant de l’asile. Elle a travaillé comme assistante sociale pour des collectivités territoriales, et s’est particulièrement investie en banlieue dans l’aide des personnes défavorisées. Et on l’arrête brusquement, au mois d’août 2007, sur une demande d’extradition qui datait de 1994 et que la France n’avait pas exécuté. »
contrejournal.blogs.liberation.fr/mon_weblog/2007/11/irne-terrel.html
Marina Pettrella a été une criminelle politique, et ce dans le climat trouble de l’italie de cette époque. Si on doit parler de nazis, il faudrait plutôt citer les instigateurs du réseau gladio et certains hommes politiques Italiens qui n’ont pas hésiter à s’allier à la mafia.
Dans ce cadre Marina Petrella était une réfugiée politique, qui a agi par conviction et révolte. Rien à voir avec des plénipotentiaires qui mettent leur pouvoir au service d’idéologies fascisantes et racistes. L’extrader aujourd’hui revient à satisfaire la paranoïa anti terroriste à bon compte sur le dos d’une femme qui a montré qu’elle avait tourné la page depuis longtemps. C’est aussi revenir sur une parole donnée qui ne nous fait pas honneur. Ca sert surtout à démontrer l’obsession sécuritaire du gouvernement de la maniere la plus cynique et la plus méprisable.
Ces subtilités échappent sans doute à votre petite cervelle éprise de justice facile et expéditive. Vos vociférations agressives cachent à mon avis tout autre chose que la recherche de justice.
"La justice est si sacrée, elle semble si nécessaire aux succès des affaires, que ceux-mêmes qui la foulent au pied prétendent n’agir que d’après ses principes".
Chateubriand
11/08 18:48 - pinson
@Kassandra Je me mets à leur niveau... Avec un "s" à la fin...
10/08 16:24 - Yep
Vous parlez des "réfugiés italiens" persécutés pour leur "militantisme". (...)
09/08 13:37 - Daerel
On croit rêver... Marina Petrelli a été accusée et condamnée par contumace en Italie pour le (...)
09/08 11:03 - maxim
c’est quoi un Troll .. celui qui n’est pas compatissant avec une personne devant (...)
09/08 10:21 - jaja
Permettez moi de vous faire remarquer que vos assertions sont fausses. Carlos est détenu à (...)
09/08 02:49 - Marc Bruxman
Marina Pettrella a été une criminelle politique, et ce dans le climat trouble de l’italie (...)
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