Je n’aimais pas Sarkozy avant. Ca n’a pas changé. Mais je n’ai aucune raison de faire un bilan aujourd’hui pire qu’il y a 15 mois, car le président est fidèle au candidat. Nous avons encore 3 ans pour juger. On verra bien. Une amélioration n’est jamais complètement exclue.
Les relations internationales
Il est clair que c’est la catastrophe. Nous sommes ridiculisés.
La prévision économique présidentielle s’est largement trompée.
Elle a été publiée avant les élections, et les électeurs y ont souscrit. Nous avons tenté d’interpeller ici les sympathisants UMP sur cela, et ils s’en moquaient.
L’attitude devant les problèmes techniques gouvernementaux
Ce sont plus des problèmes constitutionnels et institutionnels que vous décrivez. Il est clair que Sarkozy n’aime pas la 5ème et rêve d’un modèle présidentiel. Mais il ne semble pas aller au bout du raisonnement et souhaiter l’indépendance du législatif et du judiciaire.
Tout cela dit, l’article me semble passer à côté des deux problèmes principaux.
Un président est une sorte de "manager", et on doit le juger sur son aptitude à "manager". Or son "équipe" est un bordel complet, sans doute parce qu’il n’arrive pas à déléguer. Sa phrase récurrente "il faut que je m’occupe de tout ici" le démontre amplement.
Et puis un président devrait être un peu honnête, or Sarkozy est corrompu jusqu’à la moëlle et gouverne au bénéfice de ses copains.