J’ajoute :
Le sport marchandisé, le sport-souffrance, le sport-spectacle me déplaît souverainement...
Le dépassement de soi dans l’exploit sportif n’est cependant pas en soi un mal, au contraire. Nulle "dénaturation" là-dedans...Pratiqué collectivementdans le cadre de l’EPS scolaire , il peut avoir bien des vertus : socialisation, fair-play, etc...
Quelques réflexions à ce sujet (que je partage assez, sans forcément tout assumer) :
- L’emprise du sport par Robert Redeker
- Vous avez dit « plaisirs du sport » ?
- Sport : la revanche du corps ?
- Critique du sport compétition marchand, sport-spectacle médiatique
-UNE PERSEVERANCE SALUTAIRE CONTRE LE SPORT :
"... Qui peut encore se laisser duper par la fable olympique quand on examine la composition très démocratique du CIO (des représentants cooptés de lord, prince, princesse, baron, marquis.), ou quand on prend en compte l’histoire politique des Jeux olympiques jalonnée de graves violations des droits de l’homme, non seulement de la part des pays organisateurs, mais aussi des pays participants : « Les principes éthiques » de l’olympisme représentent surtout un parfait alibi pour légitimer l’ordre inique du monde avec lequel le mouvement olympique a toujours pactisé.
Qu’on retienne, pour finir, les propos du baron Pierre de Coubertin, le grand « humaniste » que l’on sait, et ce au moment des JO de Berlin en 1936 : « Ils [Les jeux de 1936] ont été, très exactement, ce que j’ai souhaité qu’ils fussent [.]. À Berlin on a vibré pour une idée que nous n’avons pas à juger, mais qui fut l’excitant passionnel que je recherche constamment. On a, d’autre part, organisé la partie technique avec tout le soin désirable et l’on peut faire aux Allemands nul reproche de déloyauté sportive. Comment voudriez-vous dans ces conditions que je répudie la célébration de la XIe Olympiade ? Puisque aussi bien cette glorification du régime nazi a été le choc émotionnel qui a permis le développement immense qu’ils ont connu. .. »