Je souscrit aux propos de Colre.
Tout d’abord je citerai aristote (pour djanel, cf. Wikipedia).
"La vérité a souvent un pied dans le camp de l’adversaire".
S’il est bien un fléau ma chère Olga, c’est ce bipartisme intellectuel.
Il s’agit en fait de prêt à penser. Sous pretexte qu’un individu serait de droite ou de gauche, et selon ses propres idées on s’interdit de réfléchir.
Ce "positionnement automatique" n’est jamais ébranlé par la moindre certitude. La plupart du temps, ce positionnement, ce qui fait que l’on se dit de gauche ou de droite, provient d’un court instant de reflexion, fortement influencé par la cellule familiale.
On a beau jeu ensuite de dénoncer les erreurs du passé. Si comme le dis Djanel, ne pas se définir de gauche ou de droite est un signe d’imaturité... que penser de ceux qui ont eu l’intelligence de ne pas se laisser embrigader dans telle ou telle faction, et ont ainsi sauvé leur peau.
Car la chair à canon, comme l’on dit, est constitué de gens comme vous tous, qui acceptent d’aller se faire tuer pour des concepts, des idées, que les siècles futurs jugeront stériles ou vains.
Certes il est de nobles causes. Justice, liberté, égalité, fraternité.... Mais par quels sophismes arrievent-on à nous faire gober que ces vertuis méritent que l’on meurent pour elles ? Surtout quand les commandants en chefs se distinguent par leur crapuleries...
Se choisir un maitre. C’est cela que Djanel réclame et dont il a besoin. Qu’on lui dise ce qu’il faut penser et ce qu’il doit faire. Qu’on lui donne un ennemi, il se fait fort de l’insulter. Qu’on lui donne une raison de vivre car il est si bête qu’il ne saurait s’en inventer une.
Oh certes, on va me dire que ne pas trancher, ne pas choisir constitue une reculade. Et depuis quand refuser de choisir entre la corde et le fusil serait un mal ?
La russie et les USA s’affrontent à nouveau indirectement. Comme au "bon vieux temps" de L’URSS que certains regrettent. Je me demande comment de sgens comme vous, qui haissent poutine et sa guere de tchétchénie, et Bush et sa guerre d’Irak, vont arriver à concilier tout cela pour trouver qui il faut soutenir et qui il faut condamner.
Et là je rejoint Colre. C’est déjà bien assez que d’essayer de comprendre ce qui se passe dans cette région du monde. La crise est complexe, les torts partagés... se choisir un responsable du fait de son "positionnement".... quelle bêtise.