@ Ohnil
(Désolé pour avoir écorché précédemment votre pseudo).
En ce qui concerne le cyber-conflit russo-géorgien, le blog RBNExploit a eu, à mes yeux, le mérite d’être le premier à rapporter qu’il se passe qq chose. Il a ensuite été repris par Wired, the Register, Intelfusion, etc. Après, experts et sites de cybersécurité s’accordent ou se désaccordent sur le thème du cyber-conflit russo-géorgien. Libre à eux... En ce qui me concerne (au sujet de RBNExploit), ça me suffit largement.
N’oublions qu’il s’agit d’un conflit ouvert où propagande, désinformation, démentis et confirmations médiatiques sont la règle entre bélligérants. D’autant plus que les opérations cyberpirates ont le mérite de leur ultra-complexe traçabilité voire de leur furtivité. Bref, à l’inverse des opérations militaires classiques, elles ne laissent pas de traces. Mais, que cela ne nous empêche point, "bloggueux"
de réfléchir et de rédiger sur ce thème...
Auparavant, McAfee et Verisign et maints blogs de spécialistes en cybersécurité avait adoubé RBNExploit pour ses analyses du réseau mafieux RBN, cela m’a semblé être un gage de fiabilité, ou tout au moins de bonne foi. A vous de retrouver tout cela par vous-même, vu que vous semblez bien plus que calé que moi en matière de certification en ligne. Je serai également heureux de lire vos contributions en ligne sur le sujet 1dc4.
Certes, je trie un gros tantinet mes sources, mais je suis d’abord un blogger pas un bureau Véritas du Net. En outre, je ne prétend guère être exempt de qq erreurs ou omissions dans mes sources ou dans ma rédaction. Le fait que RBN ait "pompé" ou non tel schéma à X ou à Y ne change en rien la teneur intrèsèque de mon article concernant les guerres de l’information menées par la Russie contre deux républiques du Caucase.
Par ailleurs, j’ai effectivement mentionné dans mon article que la doctrine cybermilitaire russe envisageait le recours éventuel à la degradation des infrastructures vitales d’un pays ennemi. Pour autant, qui peut le plus peut le moins, qui peut bombarder peut mitrailler. Dans le cas présent (au moment de la rédaction), les Russes se sont contentés de pirater des serveurs et des sites officiels géorgiens.
Où avez-vous donc lu dans mes lignes quelque mention d’une cyberattaque russe récente contre les infrastructures vitales géorgiennes ? Opération nettement plus extrême que le simple cyberpiratage de serveurs et de sites, que j’aurais l’occasion d’aborder dans un très prochain article.
Là, vous avez contre-argumenté sur un fait que je n’ai point rapporté. Lecture supersonique oblige. Puis-je sincèrement et humblement vous recommander de ne pas vous laisser aveugler par votre détermination à toujours avoir le dernier mot ? Et je vous propose cela sans animosité, sans sarcasme, et avec tout mon respect.
Amitiés, Ohnil. 