Peut importe qui de la Russie ou de la Géorgie est à l’origine du conflit ; ou que le rédacteur soit pro-russe. Il y a une information cruciale à retenir.
L’Amérique cherche part tout les moyens de nouvelles sources de pétrole. Les Etats-Unis accusent une dette à peine soutenable, une crise économique qui n’en finit pas, et surtout l’impact du "Peak Oil". L’époque du pétrole pas chère qui dopait l’économie Américaine, et qui assurait leur place de première puissance dans le monde, est révolue. Les manipulations en Géorgie pour créer le pipe line, ne sont pas différentes des raisons qui ont poussés les alliés à envahir l’Afghanistan. Ce sont aussi les même raisons, qui ont poussé le gouvernement Bush à envahir l’Iraq. Les tractations entre l’occident et l’Iran (deuxième producteur de pétrole) cachent un enjeu plus important que la prolifération nucléaire. De plus, "le président américain George W. Bush a fait le premier pas pour lever l’interdiction de forage qui prévaut, tant sur les côtes Atlantique et Pacifique qu’en Alaska" : http://www.universnature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3256
Ce conflit profite aussi à une Russie qui apparaît de nouveau comme une grande puissance sur qui il faut compter. En mal de reconnaissance depuis la chute de l’Union Soviétique, le gouvernement Russe a une occasion inespéré de montrer ses muscles face à une Europe envahissante et l’OTAN. Et les échanges tendues à l’ONU avec les Etats-Unis, sont sans rappeler les vieux démons de la guerre froide.
Alors que le monde entier à les yeux rivés sur Pékin à compter ses médailles, c’est un jeu de poker menteur qui se joue entre grandes puissances.