Pour continuer dans le sens que propose Zen, je me suis toujours demandé comment nous nous étions fait "repassés" aussi vite...
De plus, comme nous le montre succintement wikipédia, dans l’encadré Belligérents et Force en présence du côté alliés :
145 divisions
4 000 chars
3 200 avions
2 800 000 hommes
et du côté de l’axe :
141 divisions
2 500 chars
4 000 avions
3 200 000 hommes
dons "a priori" pas une différence flagrante...si ce n’est un nombre supérieur d’avions.
Si il n’y avait pas eût le Pacte germano-soviétique à l’époque...
Au sujet de l’article et du travail de Mme Lacroix-Riz, il me paraît effectivement important de connaître toutes les sources d’archives pour celui qui cherche à pinailler sur les chiffres, mais il est pour ma part indéniable que la "volonté" politique de l’époque va dans le sens du patronat qui veut liquider les aquis de 1936.
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/08/PERRAULT/13759
"Annie Lacroix-Riz possède une qualité que même ses détracteurs ne lui contestent pas : elle va aux archives comme le mineur au charbon"...
Zen, vous avez oublié la suite !!!
"Annie Lacroix-Riz tire ce tableau apocalyptique d’un rapport non daté, rédigé sous l’Occupation et apparemment anonyme. Nous apprenons au détour d’une note de trois lignes que, dès août 1943, les Renseignements généraux le qualifiaient d’« assez fantaisiste »."
Tout est question de motivation :"Mais s’il n’y eut sans doute pas choix délibéré de la défaite, la volonté de vaincre faisait cruellement défaut".