Vous attendez quoi comme réponse : que je vous donnes les cotisations du régime SNCF et ceux des salariés ?
A vrai dire, cela a peu d’importance car ce n’est la seule variable, comme je l’ai dit il y a aussi l’assiette servant de base au calcul, l’historique retenu, le fait que ce soit un régime à prestations définie et surtout le mode de revalorisation, etc qui fait qui est très difficile de tirer des conclusions en isolant une variable (les taux de cotisations). au vu de la complexité seul un actuaire peut y retrouver ces petits et donc ça passe par des calculs actuariels.
Ce qui vaut retenir et éviter un débat stérile (sauf experts), le mieux est d’aller à l’essentiel : les cotisations (salariales et patronales) ne couvrent même pas 50% des prestations. Alors bien sur la démographie particulièrement défavorable explique cela (mais elle est en partie compensée par la solidarité entre régime de retraite). Le reste, qui correspond à des droits acquis mais que le niveau de cotisation ne permet pas de financer est financé par l’état (les contribuables qui paient les avantages) ou pour les utilisateurs des services (taxe sur l’electricité par exemple)