Les principaux bénéficiaires de la Sécu sont les professionnels de santé car la Sécu rend solvable toute la population française ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays.
Parmi ces professionnels de santé, la très grand majorité est constituée de salariés plus ou moins, plutôt moins, bien payés.
Mais il existe une minorité organisée qui exploite le système Sécu avec la bienveillance des pouvoirs publics. Les médecins libéraux en particulier, ils constituent un lobby efficace. Ils ont réussi à sauvegarder l’essentiel de leur privilèges aux dépends de l’efficacité pour tous, libertés de s’installer où ils veulent, de prescrire ce qu’ils veulent sans justification, de fixer leurs honoraires, et même le droit extraordinaire de demander des "dépassements d’honoraires".
Il n’existe pas de tarifs réglementés pour les opérations engageant la vie ou la mort des malades. C’est au seuil de la mort que vous devez discuter du tarif avec un type dont votre vie dépend, en clair "A combien estimez vous votre vie ?"
Ce qui donne un dialogues de médecin (bien portant) à malade (au bout du rouleau) du type :
"- Je veux bien vous opérer si vous me versez 3000 euros en plus de mes honoraires. C’est légal, je vous rassure.
- Mais docteur, je n’ai pas 3000 euros.
- C’est votre problème, pas le mien. Si vraiment vous ne pouvez pas, on trouvera certainement un interne pour vous opérez, d’ici à trois mois ou six mois, il faut bien qu’ils apprennent ces jeunes".
Le scandale est là : D’un côté des assujettis qui versent des cotisations assimilable à un impôt et de l’autre, une caste qui s’abrite derrière son savoir acquis à l’université aux frais du contribuable, l’ordre des médecins et le secret professionnel.
Pour justifier leurs tarifs, ils mettent en avant leurs nombreuses années d’étude et leurs sacrifices, comme si de nombreuses années passées à l’usine était un privilège.
Je n’oublie pas qu’il existe heureusement beaucoup de médecins honnêtes et consciencieux, qui ne sont pas responsables de l’avidité pathologique des brebis galeuses et qui ne sont pas visés par ce commentaire.