Houston, 20 juillet 1969. L’atmosphère est oppressante dans la salle de contrôle de la Nasa. Le souffle court, le coeur battant, ingénieurs et techniciens ont les yeux rivés sur leurs ordinateurs. La voix de Buzz Aldrin grésille dans les haut-parleurs, égrenant les chiffres de la descente : " Altitude 300 pieds ... 75 pieds ... 40 pieds, nous ramassons un peu de poussière. " Sur le grand écran qui surplombe les têtes, on voit s’approcher la surface grise de la Lune. " 30 pieds, une ombre ... 20 pieds ... Contact, lumière. " Quelques mots encore. Puis la voix d’Armstrong : " Moteurs coupés. [Pause] Houston, ici base de la Tranquillité. L’Aigle s’est posé. " Concert de soupirs et d’applaudissements à Houston. Durant quelques minutes encore, des millions de téléviseurs retransmettent les échanges grésillant entre Houston, Buzz Aldrin et Neil Armstrong, les deux occupants du minuscule module qui vient de se poser sur la Lune. Puis la communication est interrompue et les écrans redeviennent noirs.
A quelques centaines de kilomètres de là, sous un immense hangar secret de la Nasa, dans les montagnes de l’Arizona, des techniciens éreintés goûtent enfin une cigarette bien méritée et éteignent un à un les projecteurs. Armstrong et Aldrin se dirigent vers la salle des douches, tandis qu’une autre équipe prend le relais et fignole le décor désolé de roches et de cendres poudreuses pour la prochaine transmission télévisée depuis la Lune, celle, mémorable, où Armstrong devra déclamer d’une voix claire : "C’est un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour l’humanité." C’est cette autre "vérité", cette "vérité de l’ombre et des coulisses" que tente aujourd’hui d’imposer une poignée de Sherlock Holmes des réseaux. En fait de " bond de géant ", il s’agirait plutôt du " canular du siècle ", affirme Philippe Lheureux, l’un de ces pourfendeurs de la conquête spatiale.
" Je ne dis pas que les Américains ne sont jamais allés sur la Lune, tempère-t-il, je pense simplement qu’ils n’ont pas diffusé les vraies photos, gratuitement, au monde entier. Auraient-ils divulgué si facilement aux Russes des renseignements aussi importants alors qu’ils ne leur ont pas donné un seul gramme d’échantillons de roche lunaire sur les 382 kilos rapportés ? "
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