J’ai arrêté de lire à cette phrase :
"La Californie est à l’Amérique ce que le Kosovo était à la Serbie en 2008, un coeur, plus économique que spirituel, mais un coeur, c’est à dire quelque chose de vital."
qui démontre que l’auteur ne sait absolument pas de quoi il parle.
A part trois mines de lignite qui se battent en duel et qui provoquent d’importants dégats sanitaires, il n’y a rien au Kosovo. Ce n’est qu’un petit territoire à peine plus grand que la Gironde, montagneux et sans accès maritime. Alors le qualifier de "coeur économique" et de "quelque chose de vital" pour la Serbie, c’est purement et simplement prendre le lecteur pour un con. Votre article ne relève donc pas de la prospective ni de la science-fiction mais bel et bien du fantasme. Et votre phrase de conclusion est des plus grotesques ; vous rappelez que vous n’avez aucune animosité à l’égard du Mexique ou de la Chine mais vous transpirez la haine que vous portez au Kosovo, haine uniquement fondée sur le bourrage de crâne idéologique qu’on vous inflige à Moscou et sur cette mascarade que vous appelez "solidarité slave".
Par ailleurs, je réitère les craintes que j’avais exprimées lors de votre article précédent ; AgoraVox n’a plus rien d’un "média citoyen", c’est devenu un refuge pour les propagandistes et les complotistes paranoïaques de tous poils, avec une constante chez tous ces gens-là : un anti-américanisme plus que primaire et extrêmement haineux. Comme si nous n’en avions pas assez avec les délires de morice et ses photos d’avions, ou avec Lamrani et sa fascination morbide pour le régime cubain, voilà qu’ils ont réussi à nous dénicher un ultra-nationaliste russe qui ne rêve que de réchauffer la guerre froide. D’ailleurs, après AgoraHavane et AgoraMoscou, qui vient d’ouvrir récemment avec l’auteur de cet article, nous attendons tous avec impatience le lancement d’AgoraPékin qui nous vaudra, j’en suis sûr, quelques grands moments de lyrisme.