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Commentaire de biotope

sur La clitoridectomie : la honte de siècle


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biotope 23 août 2008 18:55

« Vous faites erreur : l’excision est une amputation sexuelle dès lors qu’elle concerne le clitoris qui est l’équivalent physiologique du gland chez l’homme qui, lui, n’est pas affecté (au contraire) par la circoncision, laquelle n’est donc pas une amputation sexuelle, puisqu’au contraire de l’excision, la circoncision ne supprime pas le »bouton« de commande du plaisir génital. »

Comment appelle-t-on une amputation de l’enveloppe du gland pénien, quand cette amputation entraine une désensibilisation plus ou moins prononcé (allant jusqu’à compromettre sérieusement toute capacité d’éjaculation, de stimulation, et finalement d’érection) ? Comment, sinon une pseudo amputation du gland ?

Ce sont les féministes qui ont imposé cette idée que le clitoris est l’équivalent du pénis, et que sont amputation équivaut à une émasculation. Comparer 1 cm² de clitoris avec 10 cm de verge ne les dérange pas, surtout que le clitoris ne représente que 1 % du corps érectile féminin. Cette comparaison est basé sur l’embryologie, qui leur fait dire avec autant de toupet que « le sexe féminin est le premier », alors que ce qui est premier, c’est une ébauche de sexe informe comme l’est le sexe féminin.

La circoncision féminine équivaut à la circoncision masculine non pas d’un pt de vue embryologique, mais psychique, symbolique, sexuelle. S’il faut s’appuyer sur l’embryologie, alors on peut dire que la vulve est un résidu de formation génitale primitive. Les lèvres vulvaires sont l’ébauche du scrotum. Vu que les femmes n’ont pas de testicules, les lèvres vulvaires, pseudo scrotum, n’ont pas lieu d’être. Il est donc légitime de les enlever, surtout qu’elles sont délètères.

C’est l’esprit primitif, pornographique, animal, qui légitime la circoncision masculine, parce qu’il y voit un pseudo état érectile, artificiellement maintenu. Or, pour l’esprit primitif, l’état érectile de la femme est celui qui fait disparaître la vulve dans le périnée, pour réduire le sexe féminin à sa plus simple expression, qui est normalement excitante. Donc, partout où règne l’esprit primitif de la circoncision la circoncision féminine devrait régner. Ce n’est pas le cas partout où règne le double poid et la double mesure, la volontaire discrimination sexuelle.

De deux chose l’une : soit la circoncision est un faire valoir social, un acte de reconnaissance divin, auquel cas la femme est discriminée à ne pas être circoncise, soit c’est un acte avilissant, auquel cas c’est l’homme qui est discriminé quand la femme n’est pas circoncise.


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