Sans morgue aucune, force est de constater que le concept de nation sur lequel se base votre tribune n’a pas été défini.
Certains posts précédents pointent à propos que l’absence d’une définition claire de ce que vous concevez sémantiquement comme une nation.Certains soulignent également avec justesse la confusion qu’il ressort de vos propos entre nation et nationalisme.
Le terme "nation", même s’il est l’objet de débats depuis des millénaires, reste un objet linguistique aux contours sémantiques flous. Doit-on y voir une signification antique se référant à une zone géographique, moderne lorsque l’on y voit une construction politique, positive à l’italienne, négative à la belge ? Parle-t-on de l’état nation et/ou de son peuple... Voyez vous le débat est bien loin d’être clos, y compris aujourd’hui.
Vous pourrez voir que j’use et abuse du terme de sémantique. Ici une boutade de ma part tant le premier principe de la sémantique est d’énoncer que "la carte n’est pas le territoire". Comme quoi...
Personnellement, j’aime voir dans le terme de nation est définition purement factuelle, dénuée de toute idéologie, une somme de critères ojectifs communs à des êtres que sont : la culture, la langue, la spiritualité, et l’aspiration politique.
Voyez vous selon ma définition (je dis "ma", bien évidemment elle n’est pas de moi) vous ne pouvez pas renier votre nation : vous avez une culture, une langue, une spriritualité et une aspiration politiques qui forgent votre identité "nationale".
Comment donc pourriez vous renier ces caractéristiques qui définissent votre moi profond ? Mis à part le lavage de cerveau, je ne vois pas.
Bref, ne pas définir ce que signifie sémantiquement pour vous le terme "nation" rend ipso facto vos propos fort peut clairs et sujet à caution.