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Commentaire de Voltaire

sur Le nouveau parti anticapitaliste (NPA)


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Voltaire Voltaire 29 août 2008 11:12

@vivelecentre

Je pense que vous faites erreur dans votre analyse sur l’impact du NPA sur les chances de Bayrou : plus le NPA monte, plus il retire des voix au PS. Dans le même temps, sauf si le nouveau secrétaire ou le candidat du PS est tendance DSK, Bayrou conservera ses voix du centre-gauche. Son objectif est bien d’arriver devant le candidat du PS : en 2007, un reflexe légitimiste à permis à Mme Royal de redrésser la barre en fin de campagne. Si le/la candidat(e) du PS descend en dessous de 20% en raison d’un transfert de voix vers Besancenot, Bayrou peut passer devant (il fera lui aussi autour de 20%). Et bien sûr Bayrou est quasi certain de l’emporter contre Sarkozy au second tour...

Je salue aussi les commentaires détaillés de MB ; il existe actuellement une confusion dans l’opinion entre ce qu’est le libéralisme économique normal (qu’il décrit fort bien) et les dérives constatées depuis une quinzaine d’années. Celles-ci sont largement dues à

- des distorsions de concurence, par l’établissement de monopoles et d’entreprises protégées (copinage avec les politiques)

- des distorsions de fiscalité, qui pénalisent l’investissement au profit des outils financiers (pour simplifier, on favorise le rentier, qui risque peu, au détriment de l’investisseur dans l’outil de production ou de services)

- une recherche du rendement à court terme, au détriment de l’investissement à long terme, qui n’est pas favorisé.

Enfion, dernièrement, la fiscalité sur l’héritage a considérablement accru la formation des inégalités sociales : en ne taxant plus l’héritage, on favorise les situations de rentes au détriment de la prise de risque.

Ce n’est donc pas le système libéral qui est mauvais, mais sa régulation. Il est navarnt de constater comment le créateur de l’entreprise, qui produit des richesse, est mélangé avec le gestionnaire de l’entreprise. Autant il est normal qu’un créateur fasse fortune, autant il est anormal qu’un gestionnaire en fasse de même en se payant sur la bête (exemple, les parachute dorés pour les PDG de grandes entreprises). Si la prise de risque était mieux rémunérée, et la simple gestion moins rémunérée, on n’en serait pas là. Il est anormal de voir un PDG toucher un salaire supérieur à 20 fois celui du salaire le plus bas de son entreprise, mais normal de voir un créateur d’entreprise toucher 1000 fois plus s’il réussit.


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