Il serait intéressant d’examiner le rôle de l’immigration dans le nivellement des salaires et le chômage.
Le patronat réclame à grands cris la régularisations des sans papiers et une ouverture plus souple des frontières. Ce n’est bien sûr pas, à priori, pour les même raisons « humanistes » que la gauche, l’extrême-gauche et les associations mais les conséquences seront les mêmes : plus il y aura de candidats sur le marché du travail, plus les salaires auront tendance à baisser.
De plus, l’augmentation phénoménale du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur aboutit à la situation qu’un diplôme ne garantit plus d’obtenir un emploi correspondant à ses compétences.
Et lorsque des critères de « non-discrimination » et de « diversité » seront mis en place , la situation ne fera qu’empirer. Dans un entretien accordé au journal Le Monde (12 juillet 2007), Jean-Paul Agon , président de L’Oréal avait déclaré sans fard : « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume (…) aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche. »
Comment s’étonner dès lors que de plus en plus de jeunes Français (trop pâles sans doute) envisagent de s’expatrier ?
D’après Michel Godet, Professeur au CNAM, 60 % des étrangers présents sur le territoire français n’ont pas d’emploi.
http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=2999
Ce vaste réservoir de personnes nécessite donc des aides sociales, crée une tension en matière de logement, d’éducation ….
Malgré ces chiffres, rien n’est réellement fait pour remédier à cette situation. D’autant plus que ce sont les plus modestes qui en subissent toutes les conséquences et que certains y trouvent leur compte.