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Commentaire de arturh

sur La crise géorgienne, où en est-on ?


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arturh 31 août 2008 09:07

La "victoire" de Poutine repose sur une contradiction. La clique qu’il a réuni autour de lui pour s’assurer le pouvoir a besoin de l’ouverture à l’Ouest. Les milliardaires russes (dont Poutine fait partie) veulent avoir la garantie d’un accés à leurs comptes en Suisse et aux USA et la possibilité de venir faire la fête dans leurs villas à 500 millions de dollars sur la Côte d"Azur. Le Mur qu’ils veulent reconstruire, ils sont obligés d’y laisser plein de trous pour pouvoir venir à Londres quand ils veulent discuter avec leurs banquiers à la City.
Alors qu’ils peuvent faire à peu près ce qu’ils veulent pour tenir leur front sud, on voit comment à l’Ouest, par exemple en Georgie, après avoir taté le terrain, ils sont obligés de reculer. On est loin de l’époque de l’invasion de la Tchéchoslovaquie.

Donc contrairement à ce que vous racontez, les USA et la majorité des européens ont réussi à corriger l’erreur de Saakatchvilli. Même si la Georgie y perd des plumes.
http://www.eucom.mil/english/index.asp

Et les neuneus qui croient que ce sont les communistes qui sont revenus au pouvoir et fondent leurs espoirs là-dessus pour reveiller leurs vieilles utopies cauchemardesques d’avant 1989 en s’imaginant que "dans 15 ans c’est fini" vont avoir une triste retraite.

Et pour une raison simple : pour ces gens là, que ce soit Poutine et sa bande, ils sont d’accord avec Saakatchvilli au moins sur un point : la seule monnaie qui vaille, la seule qu’ils acceptent en paiement, c’est le dollar. Le prix de leurs barrils de pétrole, sur lequel repose entièrement leur pouvoir, est toujours libellé en dollars. Pas question de l’attaquer donc jusqu’à le faire chûter ou devoir s’en priver.


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