La comparaison de la terre comme un aliment de taille fixe est une idée aussi simpliste que fausse. Prenons l’exemple des hydrocarbures dont la seule utilisation fut longtemps de servir à calfater les coques de navire, ce sont les avancées en thermodynamique, ie la découverte du moteur à explosion, qui l’a rendu "utile" à l’humanité. Croire que les ressources de la terre sont épuisables est une forme de pari négatif (il n’y aura pas de découverte scientifique majeure). Un autre exemple est celui des services qui représente une part toujours plus grande dans l’économie et dont on a du mal à voir qu’elles sont en lien direct avec les ressources de la terre (par exemple un prof de piano, un masseur ont ils besoin de ressources non renouvelable pour leur activité économique ?).
Ce qui me choque surtout dans cet article est que la solution proposée repose sur la présomption fatale qu’il est possible de rationnellement connaître les besoins. Je cite :
"L’objectif étant que chaque pays crée des produits de qualité et uniquement ce qui est nécessaire à la population mondiale."
Qui va décider ce qui est "uniquement nécessaire à la population mondiale" ? Qui va appliquer la force s’il se trouve des personnes pour juger que cet "uniquement nécessaire" ne leur suffit pas ?
Un tel système s’appelle le communisme, et on a vu comment cela a ruiné tous les pays qui l’ont appliqué. La ruine n’est pas une notion abstraite comme nous le rappelle les crèves la faim de Corée du Nord.