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Commentaire de Halman

sur Réforme hospitalière : un débat de fond qui échappe aux citoyens ?


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Halman Halman 1er septembre 2008 14:16

Pallas, quand on ne sait pas de quoi on parle on ne diffame pas.

Les agents alcooliques il y en a quelques uns, ils sont pris en charge et mis à des postes sans contact avec le patient.

Le problème du personnel hospitalier ce sont les 35 heures.

Une journée fait 3 * 8 heures et non pas 3 * 7 h 47 ou quelque chose comme ça.

Cela implique des complications de plannings et d’horaires parfaitement ingérables dont vous n’imaginez pas la complication.

Avant les plannings étaient tellement simples que l’on pouvait savoir plus d’un an à l’avance quel jour on travaillais, à quel horaire, avec quels collègues.

Aujourd’hui c’est de la gestion de catastrophe ambulante heure par heure, impossible de savoir où et quand et avec qui on travaillera dans une heure, on peut être envoyé dans un autre service en cours de journée.

Donc, comme (vous n’avez pas l’air d’en être convaincu parce que vous ne savez pas de quoi vous parlez) on signe pour guerir des patient mais que l’on se retrouve avec l’impossibilité de suivre ses patients dans la globalité de leurs soins, aussi bien quotidiennement que sur le long terme, nous sommes dans un état d’esprit d’échec permanent.

Vous comprenez ce que je veux dire, cela mêne à la dépression direct.

Encore cette semaine une collègue de 37 ans a fait un infarctus en plein travail.

Pas un mois ne se passe sans que j’aprenne qu’une collègue ait fait un infarctus ou une dépression.

L’une d’elle s’est retrouvée aux urgences en réa pour surmenage au mois de juin.

Venez nous dire ça en face dans un service si vous en avez...

Quand on ne sait pas de quoi on parle...


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