Pallas, quant aux maladies nosocomiales, sachez que la plupart des plaintes sont déboutées parce que les analyses montrent que ce sont les patients eux mêmes ou leurs familles qui apportent les germes en causes.
Quand vous rendez visite à quelqu’un d’hospitalisé, vous vous lavez les mains en arrivant dans sa chambre, vous mettez des surchaussures, etc ?
Non hein !
Et bien la plupart des maladies nosocomiales viennent des visiteurs qui s’assoient tranquillement avec leurs germes exterieurs sur le lit du patient en aplasie médulaire malgré les consignes de mes collègues.
Ca vous dit oui en face mais dès qu’on a le dos tourné, les consignes ça se torche avec et après ça porte plainte.
Ca amène le bébé qui fait sa grippe, ça tripote le toutou dans la voiture, toutou qui a reniflé les merdes des autres clébars.
Et le lendemain c’est dans tout ses états parce que le grand père a fait un choc septique, et ça fait sa grosse colère et ça menace de porter plainte !
Avant de critiquer le personnel hospitalier, sachez que la pire des catastrophes dans l’hopital ce sont les visitueurs et les familles de patients.
Ca ne fait pas confiance aux médecins et aux infirmières, alors en lousdé ça amène le traitement du médecin de ville, ça le fait prendre au papy en cachette quand on croit qu’on a le dos tourné, mais on a l’habitude, on surveille , on est bien obligés ! . Et on s’étonne qu’il y a surdoses avec les médicaments de l’hopital ou interractions graves ou bien effets antagonistes qui peuvent être mortels !
Et ça se permet de porter plainte parce qu’on ne l’a pas soigné correctement !
Et ça se ramène avec ses gros sabots dans la chambre de la grand mère, que l’on tient sur le fil pour ne pas qu’elle rechute dans sa dépression et ça ne peut pas s’empécher de sortir les grosses vannes lourdingues de gros bourrins qui refont tomber la patiente dans sa dépression. Résultat, tous les bilans qui se refont la male et on est obligés de la garder encore pour la remettre debout. Et ça fait sa grosse colère parce que "vous nous aviez promis qu’elle sortait cette semaine mais vous la gardez encore deux semaines on a pas les moyens qu’est ce que vous vous imaginez !"
Mais non mon gars, ce n’est pas exeptionnel, c’est notre lot quotidien.
Alors si on vous fait l’effet d’être "bourré", demandez vous plutot si ce n’est pas de l’épuisement nerveux et physique !
Pas un mois sans qu’une ou deux de mes collègue fasse un infarctus ou une dépression.