Certains propos (Pallas notamment) m’obligent à réagir.
Sur les 5 dernières années et particulièrement 2007 et 2008, j’ai malheureusement été en contact avec les personnels de divers hôpitaux et cliniques traitant plusieurs membres de ma famille, sur des pathologies lourdes pour certains et moindres pour d’autres : Hôpital de Lourdes, Hôpital de Pau, Hôpital Larrey à Toulouse, Hôpital privé à Rennes, Hôpital de Bayonne, deux cliniques bordelaises et une clinique à Pau.
Concernant les urgences (Lourdes, Bayonne, Rennes) je ne peux que saluer le travail effectué, tant sur la qualité des soins, que sur le suivi humain. Ces urgences ont réellement sauvé les malades.
Sur l’ensemble des établissements, privés ou publics, je n’ai rencontré aucune personne telle que décrite par Pallas (alcoolique ou fainéante). Les seuls cas de désinvolture que j’ai pu noter, c’est en clinique (les trois établissements en fait) que je les ai vus, mais plutôt sur les services administratifs (2/3 des cas).
En tous cas, en hôpital, je n’ai pas vu de "fonctionnaire" au sens péjoratif qu’entend Pallas (je précise au cas où, que je ne suis pas moi-même fonctionnaire), mais des gens qui travaillent. Je ne dis pas que tous les établissements se valent ou que la situation est idyllique, ni qu’il peut arriver de tomber sur quelqu’un de particulier, mais il faut arrêter de généraliser.
En ce qui concerne les soins en services hospitaliers (hors urgences), il y a à redire sur le suivi. L’une des personnes était systématiquement accompagnée par son conjoint, qui vérifiait les médicaments fournis : il est arrivé plusieurs fois des oublis ou des erreurs (un médicament pour un autre). Une autre personne n’était pas accompagnée, une erreur assez grave (mauvaise perfusion) compte tenu de l’état du patient ne s’est vue que lors des analyses. Les dysfonctionnements existent donc, mais j’aurais plutôt tendance à incriminer le manque de personnel et le nombre d’heures pratiquées que la compétence.
Lorsqu’il y a eu des décès, ils n’ont pas eu lieu à cause des problèmes cités plus hauts, mais beaucoup plus tard en raison des pathologies concernées. Certaines des personnes dont je parle ont parfois eu plusieurs années supplémentaires de vie grâce aux soins prodigués. Sur l’ensemble des cas, je n’ai aucune raison de penser que des négligences sont à l’origine des décès.
Je conclurais par l’état des locaux des différents établissements : sur l’ensemble des établissements cités seuls deux étaient en mauvais état relatif : Hôpital Larrey à Toulouse (mais cela concernait surtout la zone d’accueil qui était en travaux et un ascenseur), mais surtout hôpital de Bayonne dont certaines zones sont bien délabrées. Les cliniques étaient en bon état.