J’ai omis de parler des chevaux de corrida et je veux, ici, réparer cet oubli en insistant sur leur incompréhension à comprendre ce jeu malsain que l’homme lui inflige, toujours par sa domination coupable mais dont il reste persuadé qu’elle est juste puisque dictée par Dieu ; après tout, n’a-t-il pas dit que l’homme doit dominer sur les animaux..... Alors vite on s’empresse de rabaisser ce dernier au rang d’objet pour son plaisir personnel et là, toutes les ignominies que l’on ne tolérerait pas sur soi-même, lui sont infligées parce que c’est un animal !
C’est oublié que notre libre arbitrage laissé en héritage par le Créateur est, avant tout, une leçon d’humilité et d’apprentissage de la vie en respectant non seulement notre voisin, mais aussi les animaux quels qu’ils soient, de les respecter en évitant la violence à leur encontre car ils sont nos frères et en tant que tels doivent être aimés.
Nous devons régner sur eux avec une énergie créatrice en tout lieu , à tout moment et à tous les niveaux comme Dieu le fait sur nous. Or, je ne vois dans la corrida à pieds ou à cheval aucun de ces signes et encore moins une énergie créatrice ; le spectacle entier n’est que fanfaronnade, suffisance et exhibition de cruauté masquée sous des appellations toutes plus mensongères les unes que les autres, mais que chacun fait semblant de croire pour pouvoir continuer son plaisir sadique. Et je ne parle pas des sorties le soir où chacun s’ennivre à qui "mieux-mieux" .
Alors, le pauvre cheval dans tout ça où se place-t-il ? comme toujours dans le rang des objets bons pour la casse !
Aussi je voudrais rappeler à ce beau monde ce verset 66, chapitre 3 d’ESAÏE :
"Celui qui tue un boeuf est semblable à celui qui tue un homme, celui qui tue un mouton est semblable à celui qui romprait la nuque d’un chien...."
Mais je doute que ces personnages m’entendent !