E ce qui concerne la chute d’avion je me permets de faire un copier-coller d’un message ancien sur le sujet.
echnique très largement par un contributeur habituel d’AV que nous pratiquons régulièrement avec Jonas.
Je reprendrais seulement votre allusion au problème de la chute d’avion.
Il y a eu la publication du papier "confidentiel défense" que j’ai lu comme tout le monde sur le Net. Dans ce papier je vous défie de citer une phrase qui permette de douter de la résistance d’un réacteur à une chute d’avion. Il y a eu le commentaire de "l’expert indépendant" c’est à dire "contre" recruté par Greenpeace, Mr John Large qui visiblement n’a rien compris à la physique des chocs.
Alors je vais vous donner une explication, la plus simple possible pour que vous n’ayez pas à vous creuser la tête .
Dans les chutes d’avions, il y a bien sûr le cas exemplaire du 911. Où l’on a vu des avions pleins de kérosène rentrer dans les tours. Ce qu’il y a de sûr c’est que le choc lui-même n’a pas gravement endommagé la structure des tours. Elles sont restées bien droites. Il faut dire qu’un avion c’est de la petite tôle fine, ça fait du volume mais il n’y a pas de résistance mécanique. Ensuite de quoi il y a eu les incendies. Et là, l’effet sur les tours a été fatal. Au-delà de 270°C,un acier ordinaire se comporte comme du chewing-gum. Conséquence les tours se sont effondrées dans l’ordre bien verticalement. Pas de basculement, rien.
D’ailleurs toutes les simulations numériques de l’effondrement des tours ne prennent en compte que l’effet thermique, si l’on prend un quelconque effet mécanique du choc, elles basculent...
Maintenant l’arrivée d’un avion sur un réacteur. Qu’est-ce qui pourrait bien se passer ? Pour qu’un choc soit pénétrant il faut qu’il soit long dans le temps. C’est le secret de conception des obus-flèches. Il faut que l’onde de choc se transforme en onde stationnaire, le choc se répercutant à la vitesse du son dans le métal de la flèche. Une flèche cela s’accorde comme une corde de violon. C’est d’ailleurs cette propriété d’impact perforant des objets longs qui a fait la supériorité historique de la flèche sur la masse d’arme et sur la pierre de la fronde, de l’obus sur le boulet.
Alors dans un avion il y a effectivement une pièce massive qui est longue : c’est le rotor du réacteur. Donc l’essai été réalisé de l’envoi d’un avion de 28 tonnes à 750km/h sur un bloc de béton.
Conséquence : le rotor du réacteur a effectivement fait un trou de 15 cm de profondeur dans le bloc de béton. Et comme le bloc n’était pas fixé au sol cela a déplacé le bloc. Vous pouvez tirer la petite vidéo de l’essai en suivant ce lien ce lien : http://dl.free.fr/kGlorj8ec/f_... L’avion en question était un avion militaire. Alors que se passerait-il avec un avion civil du type A380. Rien de plus et plutôt moins, car l’envergure de l’avion est trop grande, la distance entre les réacteurs de l’avion ferait qu’au maximum un réacteur aurait une petite chance de toucher le batiment réacteur de plein fouet. Et l’effet d’une masse de kérosène sur le batiment réacteur ? Autant qu’un incendie sur un bloc de béton c’est à dire pas grand’chose.
Voilà, en résumé, ce que l’on peut dire sur ce sujet lorsque l’on a eu à se frotter à ces sujets.
Au passage je vous signale que je peux mettre à votre dispotions quelques autres films sur des essais spectaculaires : un train contre un conteneur de trannsport de combustibles usés..etc...etc..
John Large avait été qualifié par Greenpeace d’expert. On aurait bien aimé savoir en quoi il avait été expert. Ses travaux et brevets déposés sur des problèmes de chocs violents, qu’ils soient civils ou militaires. Voir quelques films qui supportent ses dires. A part le fait qu’il a déclaré que l’EPR ne résisterait pas, on n’a pas vu le cheminement de son raisonnement.. rien, du vent. Mais c’était un expert d’abord "indépendant" c’est à dire "contre".. Illustre rigolade !!! mais dans les médias, ça marche, il y a des clampins pour croire cela. Pauvres de nous.
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