Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Ce que je cherche à avancer, c’est le fait que les biens dématérialisés en termes de stockage et d’envoi sur Internet ne coûteront à très court terme, plus rien (loi de moore,kryder, kurzweil). De plus, avec Internet, les intermédiaires (dont les salles de cinéma) disparaissent (principe de désintermédiation), le modèle évolue et est tranféré à d’autres industries (cf. Apple qui s’est invité avec succès dans l’industrie musicale et qui impose désormais ses tarifs).
En permettant à la "masse" d’accéder à des produits culturels sur Internet par le biais par exemple de micro-prix, l’industrie du cinéma (qui est pour moi vieillissante car elle repose sur un modèle né dans les années 1970 : par exemple "Le Parrain" a été le premier film a connaître une sortie massive telle que nous les connaissons actuellement) permettrait de casser le désir de consommation gratuite car l’achat en serait devenu indolore (voir pour cela la vente d’items dans les mondes virtuels tels que Second Life ou le prochain jeu développé par EA : Battlefield) et simplifié en termes de décision (il est plus aisé de regarder le dernier épisode de "Lost" via TF1 Vision que de le télécharger plus ou moins lentement sur les réseaux P2P puis de trouver les sous-titres correspondants sans être totalement certain de sa qualité). La "masse" permettraient ainsi, du moins je l’espère, de gongler les revenus.
Lorsque j’évoque une certaine dictacture, c’est en souhaitant montrer du doigt que les industries cinématographiques et musicales ont réussi à contrôler dans les années 1980, 1990 les canaux de distribution (salles de cinéma, lecteurs de CD, CD, K7, DVD...). Aujourd’hui, avec Internet, ce contrôle revient aux consommateurs et les industries cinématographique et/ou musicale tentent désespérément de le récupérer en adoptant une stratégie de manipulation ou de défi (en attaquant notamment les internautes) . Pour ce qui est du confort de visionnage, ce qu’il est nécessaire d’intégrer, c’est le fait que les écrans deviennent de plus en plus performants et que bientôt, grâce aux média center, l’écran d’ordinateur et l’écran de télévision ne feront plus qu’un.
Je ne revendique absolument pas apporter un modèle parfait sur un plat mais je ce que je cherche à avancer, c’est le fait qu’il est nécessaire de réfléchir à un modèle différent car sans cette évolution, l’industrie du cinéma ne s’en relèvera pas. J’ai une carte illimitée, je vais 2 à 3 fois par semaine au cinéma, j’ai travaillé dans une société de production cinéma, j’ai assisté à des réunions de syndicats et j’y ai pu constaté le décalage technologique entre les consommateurs et les producteurs.